Étrangers sous OQTF exclus de l’hébergement d’urgence : la justice recadre la préfecture de Seine-Maritime

Le tribunal administratif de Rouen vient de débouter la préfecture qui demandait aux gestionnaires de centres d’hébergement d’urgence d’exclure de leur dispositif « insertion » les étrangers en situation irrégulière faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire exécutoire. Une décision qui vient contredire les circulaires et les récents engagements du ministère de l’intérieur.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Nouvel épisode dans la bataille judiciaire entre la préfecture de Seine-Maritime et les défenseurs de la cause des étrangers et étrangères en quête d’une régularisation en France. Cette fois, c’est l’hébergement d’urgence et le principe de l’accueil inconditionnel des personnes défavorisées que le préfet de Seine-Maritime souhaite restreindre. Depuis plus d’un an, la représentation de l’État demande en effet aux gestionnaires de centres d’hébergement d’urgence d’exclure de leur dispositif « insertion » les étrangers et étrangères en situation irrégulière faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire exécutoire.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal