Le Crédit lyonnais n'a jamais berné Tapie: la preuve!
Bernard Tapie a toujours prétendu qu'il avait été floué par le Crédit lyonnais car ce dernier lui aurait caché des clauses secrètes lors de la vente d'Adidas, en 1993. Mediapart révèle un document confidentiel, signé par l'ex-patron du groupe de sports, Robert Louis-Dreyfus, qui ruine cette version et sur lequel la justice n'avait jamais mis la main.
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C’estC’est un document majeur de l’affaire Tapie que Mediapart est en mesure de révéler. Un document signé de la main de Robert Louis-Dreyfus, l’ancien propriétaire d’Adidas aujourd’hui décédé, qui vient confirmer ce que de nombreux indices laissaient penser depuis longtemps. Contrairement à ce qu’il prétend, Bernard Tapie n’a jamais été abusé par le Crédit lyonnais lors de la vente du groupe de sports, en 1993, et cela, pour une raison que ce document révèle : les négociations en vue de la cession d’Adidas ont mis face à face non seulement le Crédit lyonnais et le pool d’acquéreurs, mais aussi – c’est ce qu’atteste ce document – « la société venderesse » (c’est-à-dire le groupe Tapie) qui « était représentée par son président, M. Fellous, et assistée de son cabinet d’avocats ».