Sous la pression de son aile libérale, Nicolas Sarkozy a confié le ministère de la défense à Gérard Longuet, un revenant, plombé pendant seize ans par des démêlés avec la justice, blanchi en février 2010. L'homme d'affaires et ancien sénateur pourrait vite gêner Nicolas Sarkozy, en plein débat sur les conflits d'intérêts.
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DeDe la part de Nicolas Sarkozy, le choix d'appeler Gérard Longuet au gouvernement est un aveu d'impuissance. En novembre 2010, lors du remaniement précédent, le chef de l'Etat s'était senti assez fort pour laisser dehors ce ténor de l'aile libérale de l'UMP, qui tambourinait pourtant à la porte. Alors que Martin Hirsch venait d'épingler ses conflits d'intérêts, l'exécutif avait jugé la réputation d'affairiste de Gérard Longuet trop explosive.