Handicap : comment l’Éducation nationale a minimisé la maltraitance subie par Léa, 10 ans
À Valence, une fillette et ses parents reprochent à une institutrice des comportements maltraitants. Alors que la famille a déposé plainte, que l’accompagnante (AESH) de cette élève scolarisée dans une classe pour enfants en situation de handicap a aussi alerté le commissariat, l’inertie de l’Éducation nationale interroge. Retour sur une histoire symptomatique des dysfonctionnements de l’école inclusive.
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Valence (Drôme).– Le jour de notre rencontre, Léa* enfile le joli pull à capuche en velours noir que sa mère lui a acheté 50 centimes à la boutique solidaire du quartier. Elle nous guide vers la table basse, où se trouvent un Thermos de café, des clémentines et des petits gâteaux. « Prends, là. C’est pour toi. Tiens. Assis-toi », dit la fillette de 10 ans, dans un débit saccadé apparemment habituel quand elle est stressée. Léa a toujours eu des difficultés à s’exprimer, la parole est venue vers l’âge de 6 ans seulement. Étiquetée « déficiente intellectuelle », elle est scolarisée avec d’autres enfants à besoins dits spécifiques dans une classe ULIS (dispositif prévoyant que les élèves passent aussi du temps dans les classes ordinaires). Si Léa est tendue, c’est qu’elle a déposé plainte avec ses parents, le 3 décembre dernier, contre son ancienne institutrice.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
par
Justine Brabant
et European Investigative Collaborations (EIC)
Le référendum constitutionnel de lundi a été approuvé par une écrasante majorité des électeurs tunisiens, avec un taux de participation de 30,5 %. Les opposants au président Kaïs Saïed dénoncent un processus illégitime. Mais son premier défi sera économique en raison des conséquences de la guerre en Ukraine.
Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. Aménagement des parcs, trottoirs, éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.
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