Le "Vieux" n'est plus fâché, tout est rentré dans l'ordre. Dans une interview diffusée le 13 avril sur Canal Plus, Omar Bongo, le président du Gabon, s'est réjoui que la «petite hache de guerre» soit enterrée entre son pays et la France. Cette interview a été donnée le 10 avril dernier, alors qu'il recevait le tout nouveau secrétaire d'Etat à la coopération, Alain Joyandet. Celui-ci a remplacé Jean-Marie Bockel, qui avait provoqué l'ire de plusieurs chefs d'Etat africains -dont Omar Bongo - en s'en prenant à la Françafrique. «On a voulu signer, il paraît, l'acte de décès de la Françafrique, mais c'est un risque qu'il a provoqué, celui-là», a déclaré le chef d'Etat gabonais à propos de M. Bockel. Son successeur a choisi le Gabon comme première destination. Le "Vieux" l'a reçu, après l'avoir fait patienter une heure dans son salon. Le nouveau secrétaire d'Etat à la coopération a gentiment attendu que le chef de l'Etat ait fini de converser avec Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée.
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