Volatilité du vote militant, influence indéterminée des "cadres" du parti sur la base, soutien dispersé des "grosses fédérations" vers les principaux prétendants... Mediapart vous aide à suivre les méandres du vote interne du PS, à un mois et demi du congrès de Reims (14-16 novembre). Décryptage avec le politologue Rémi Lefebvre.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
FaitesFaites-vos jeux, rien ne va plus au parti socialiste. Après onze ans sous la houlette de François Hollande, où chaque congrès voyait la motion du premier secrétaire reconduite avec une large majorité (de 85% au congrès de Brest en 1997 à 53% à celui du Mans en 2005), le PS est désormais livré à l'inconnu. À un mois et demi du congrès de Reims (14-16 novembre), la traditionnelle majorité du parti s'est fractionnée en trois, et l'appareil socialiste se dissémine entre les motions de Martine Aubry, Ségolène Royal et Bertrand Delanoë, tandis que Benoît Hamon a réussi le tour de force d'unir une aile gauche jusqu'ici divisée. Tour d'horizon du nouveau paysage politique d'un parti peu habitué à l'incertitude.