« Pédé, tarlouze, tapette, suce-boules, mange-bite, goudou, trompette. » D’abord timides, les insultes désignant les personnes LGBT fusent, accompagnées de rires, dans la classe de 3e. Virginie, professeure d’arts plastiques, les inscrit calmement au tableau. Nous sommes au collège du Vigneret, un bâtiment moderne au milieu des vignes rougissantes, sous le petit village médiéval du Castellet (Var). Juste à côté, passe l’autoroute menant à Toulon.
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« Pédé, tarlouze, tapette, suce-boules, mange-bite, goudou, trompette. » D’abord timides, les insultes désignant les personnes LGBT fusent, accompagnées de rires, dans la classe de 3e. Virginie, professeure d’arts plastiques, les inscrit calmement au tableau. Nous sommes au collège du Vigneret, un bâtiment moderne au milieu des vignes rougissantes, sous le petit village médiéval du Castellet (Var). Juste à côté, passe l’autoroute menant à Toulon.
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