En annonçant la nomination de Jean-Claude Trichet et d'Anne Lauvergeon au nouveau conseil d'administration d'EADS, le gouvernement n'a créé aucune surprise. Depuis trente ans, ce sont les mêmes personnages qui s’échangent les postes et les fonctions, quel que soit leur bilan, quels que soient les gouvernements. Une nouvelle illustration de la dérive de nos institutions.
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Comme un air de déjà-vu. En annonçant dimanche la nomination des administrateurs représentant l’État français au nouveau conseil d’EADS, l’agence des participations de l’État a tout sauf créé une surprise. Anne Lauvergeon, ingénieur du Corps des mines et ancienne présidente d’Areva, Jean-Claude Trichet, inspecteur des finances et ancien président de la BCE. Combien de fois n’a-t-on déjà entendu ces noms ? L’affaire semblait si évidente que, dès décembre, la reconduction de Jean-Claude Trichet était considérée comme acquise. Quant à Anne Lauvergeon, la nouvelle organisation actionnariale du groupe aéronautique était à peine annoncée, qu’elle était déjà sur les rangs pour prendre la présidence non exécutive du groupe aéronautique avec le soutien du corps des mines, comme l’avait révélé Mediapart en décembre.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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