En annonçant son intention de taxer les hauts revenus à 75 %, le candidat socialiste a pris de court son entourage. Façon de rappeler : «le chef, c'est moi». Mais celui-ci ne veut pas épiloguer, préférant appuyer une mesure qu'il n'a pas franchement vu venir.
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DerrièreDerrière l'annonce de campagne, la stratégie s'affine. Au-delà de son habileté comptable, l’annonce de François Hollande d’une nouvelle tranche d'imposition à 75 % pour les revenus excédant 1 million d'euros (lire ici le parti pris de Laurent Mauduit), indique au moins qu’un débat tactique a été tranché en interne. Depuis deux semaines et l’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy, l’entourage socialiste se divisait sur l’attitude à adopter : s’en tenir au programme et à lui seul, ou y ajouter des mesures au gré de la campagne. La première option avait la faveur des plus «responsables» de l’entourage, comme le directeur de la communication Manuel Valls, estimant qu’il fallait s’en tenir à une «ligne mendésiste» se limitant au projet et sans promesses de circonstances.