Police et délinquance : des objectifs chiffrés à la décimale près

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Sur la culture du chiffre, lire l’excellent ouvrage Police – Des chiffres et des doutes de Jean-Hugues Matelly et Christian Mouhanna (Editions Michalon, 2007).

 

 

Sur son site, si le ministère de l’Intérieur se garde bien de diffuser sa circulaire du 4 mars, on peut tout de même y découvrir sa « Déclinaison ultramarine des objectifs 2008 en matière de sécurité intérieure ».

 

 

Les différents outils statistiques policiers décrits par Libération.fr

 

 

«La criminalité et la délinquance enregistrées – L’activité des services de police et des unités de gendarmerie» selon l'Institut des hautes études de sécurité (émanation du ministère de l'Intérieur).

 


Le site de l’Observatoire national de la délinquance

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A son arrivée place Beauvau, en juillet 2002, l’actuel président de la République avait eu ces mots : «Les responsables de la police et de la gendarmerie devront travailler en fonction d'objectifs précis et seront évalués en permanence. De leurs résultats dépendra leur carrière.» Depuis, chaque année, la publication des chiffres de la délinquance est devenue un rituel, un moment fort du pays. Les bilans, à peine discutés, semblent aller de soi. Leur logique même, leur fabrication, sont finalement assez peu discutées. Le rouleau compresseur de l’évidence et des 20h triomphe. Les documents sur lesquels nous nous arrêtons semblent pourtant montrer qu’il y a matière à discuter. Le débat, entamé entre autres cet automne par les auteurs de Police – Des chiffres et des doutes, reste donc d'actualité. Plus que jamais.