Plus de deux ans après la vague de révélations d’affaires d’abus sexuels en France, l’Église catholique tarde à mettre en place des sanctions et des mesures concrètes. Alors qu’un prêtre appelle à la démission du cardinal Barbarin, les évêques ayant couvert des clercs demeurent intouchables.
Daphné Gastaldi, Mathieu Martiniere et Mathieu Périsse (We Report)
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« Nemo malus nisi probetur» : « Personne n’est mauvais jusqu’à ce qu’on le prouve ». Dimanche 26 août, dans l’avion qui le ramène de Dublin, où il vient d’implorer « le pardon du Seigneur » pour les agressions sexuelles commises en Irlande par des prêtres catholiques, le pape François défend le cardinal Barbarin à coups de locutions latines. Le souverain pontife répond à la journaliste du Monde Cécile Chambraud, qui l’interroge sur une pétition en ligne en faveur de la démission de l’archevêque de Lyon. En une semaine, l’appel a déjà recueilli près de 100 000 signatures. « Tant de fois, il y a la tentation, non pas seulement de mener l'enquête, mais de publier une enquête et dire que tel ou tel est coupable. Certains médias commencent ainsi à créer une atmosphère de culpabilité », précise le pape. Le message est clair : Rome ne lâche pas le primat des Gaules.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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