C’était un matin pâle. Le ciel était gris, l’horizon bouché par des murs et des barbelés. C’était un matin comme un autre à la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Jusqu’à ce que, aux environs de 9 heures ce 8 décembre 2008, une ombre franchisse les grillages branlants. Puis une deuxième, une troisième. Ils sont dix à passer ainsi de la cour de promenade du bâtiment B1 à celle du bâtiment A2. Ce n’est pas une évasion. Ils rejoignent une vingtaine de codétenus pour une prière collective en ce jour de fête religieuse. C’est l’Aïd el-Kébir.
En poursuivant votre navigation sur Mediapart, vous acceptez l’utilisation de cookies contribuant à la réalisation de statistiques et la proposition de contenus et services ciblés sur d'autres sites.
C’était un matin pâle. Le ciel était gris, l’horizon bouché par des murs et des barbelés. C’était un matin comme un autre à la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Jusqu’à ce que, aux environs de 9 heures ce 8 décembre 2008, une ombre franchisse les grillages branlants. Puis une deuxième, une troisième. Ils sont dix à passer ainsi de la cour de promenade du bâtiment B1 à celle du bâtiment A2. Ce n’est pas une évasion. Ils rejoignent une vingtaine de codétenus pour une prière collective en ce jour de fête religieuse. C’est l’Aïd el-Kébir.
Prolongez votre lecture ! 1 euro seulement pour 15 jours Je m'abonne
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous