Bien décidé à « défendre (son) honneur » devant le tribunal correctionnel de Paris, François Fillon s'est heurté, jeudi 28 mai, aux limites de la procédure en « diffamation » qu'il avait engagée contre le secrétaire général de l'Élysée, Jean-Pierre Jouyet, et les deux journalistes du Monde à l'origine de l'affaire dite “Fillon-Jouyet”. Au terme de dix heures de débat, le parquet a requis une relaxe générale.
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IlIl s’avance à la barre, le visage grave, les doigts crispés sur une feuille de papier pliée en quatre. Sa présence, ce jeudi 28 mai devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, a quelque chose de surréaliste. C’est pourquoi il voudrait s’en expliquer avant que la présidente ne commence à lui poser ses questions. « C’est la première fois que je m’exprime devant un prétoire et je ne le fais pas sans une certaine émotion », affirme-t-il avant de plonger le nez dans ses notes.