Benoît Hamon veut «inviter toute la gauche à discuter, sans sectarisme»

Deux mois après son échec au premier tour de la présidentielle, l'ancien candidat socialiste lance samedi à Paris son mouvement. Dans un entretien à Mediapart, il estime, alors qu'il se retrouve coincé entre Mélenchon et Macron, que la gauche, pour continuer d'exister, doit parvenir à se « régénérer » dans l'écologie. Il appelle à des états généraux dès la rentrée.

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Il remonte à cheval, vers des conquêtes toujours plus incertaines. Malgré son échec à la présidentielle, Benoît Hamon a décidé de lancer ce samedi à Paris un nouveau mouvement, pour l'instant appelé « du 1er juillet », pour participer à la reconstruction de la gauche. Dans un entretien à Mediapart, il fait le point sur son ambition et les contours de cette nouvelle tentative de réunification de la gauche, alors qu'il se retrouve coincé entre Mélenchon et Macron. Estimant qu'il ne suffira pas « d'attendre que le balancier de l'alternance revienne », Hamon se fait sévère pour le parti socialiste, dont « les sympathisants non seulement ne se définissent plus comme tels », mais en plus « ne se reconnaissent plus dans ce que nous sommes », ni dans son projet puisqu'il n'y en a plus.

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