Nicolas Sarkozy a arrêté de penser que la faiblesse de la gauche lui permettra d'emporter un second mandat. Le voici face à deux stratégies: celle d'une droitisation et d'un populisme assumé pour provoquer un nouveau 21 avril; ou bien celle d'une union nationale avec les chiraquiens et les centristes. Faut-il voir un signe dans le retour d'Alain Juppé au centre du dispositif et dans le revirement de Dominique de Villepin?
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«C'est«C'est la première campagne qui sera aussi à droite», parie Dominique Reynié, à la tête de la Fondation pour l'innovation politique, think tank proche de l'UMP (lire notre "Boîte noire"). Le politologue établit le constat d'«une droitisation des sociétés en France et en Europe». Il estime donc que, «sur le papier,Nicolas Sarkozy a de bonnes chances d'être élu». Mais dans les faits, «son socle est fragilisé, il est autour de 24-25%, le point plancher». «Un étiage jamais atteint pour un président en fin de mandat», note Valeurs actuelles cette semaine, pas même par «Valéry Giscard d'Estaing».