Sitôt que l'on a su que le taux de rémunération du Livret A allait baisser le 1er février prochain, de 4% actuellement à sans doute 3,5% et peut-être même 3%, cela a été un véritable tir de barrage. Comprenant qu'en pleine tourmente financière les quelque 45 millions de Français ayant mis leurs économies dans ce placement fétiche goûteraient assez peu la nouvelle, de nombreux ministres sont montés au créneau pour affirmer que le gouvernement n'y était strictement pour rien. En chœur, ils ont tous répété que cette baisse n'était pas encore acquise et qu'en tout état de cause, elle ne serait que l'application mécanique de la formule algébrique qui régit ce fameux taux de rémunération.
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