A Paris, malgré l'interdiction, les militants du climat se manifestent
Ce dimanche, l'interdiction de la manifestation prévue pour l'ouverture de la COP21 a abouti à un paradoxe : ce ne sont pas un, mais deux rassemblements qui ont eu lieu.
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Ce devait être une grande manifestation pour le climat, réplique parisienne de la marche new-yorkaise de 2014 où 300 000 personnes – un record – avaient défilé, y compris ministres et hauts responsables. Attentats du 13 novembre et état d’urgence obligent, la manifestation avait été interdite. Au lieu de cela, deux rendez-vous avaient été fixés. Le premier, à l’appel d’Attac et d’Alternatiba notamment, visait à créer une chaîne humaine entre la station de métro Oberkampf et celle de la Nation, en suivant l’itinéraire initialement prévu. Un second appel à rassemblement, largement diffusé sur Internet, avait donné rendez-vous place de la République en début d’après-midi, dans le but de manifester contre l’interdiction de manifester.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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