À entendre les gendarmes, ils n’ont fait que défendre leur « intégrité physique » par un moyen « proportionné ». Mais des témoins directs de l’explosion d’une grenade qui a privé de sa main un jeune homme sur la ZAD la semaine dernière décrivent au contraire à Mediapart un acte inutile et excessif. Certains d’entre eux se sont regroupés au sein du collectif du 22 mai et alertent sur la violence des armes utilisées par les forces de l’ordre contre la population. Mercredi 30 mai, des collectifs de victimes et des familles de victimes de grenades appellent à des rassemblements en solidarité avec le blessé et pour la fin de l’usage des grenades contre des manifestant·e·s.
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