Les universités sont aujourd'hui armées contre le plagiat de la «génération internet», prompte au copier-coller. Mais que se passe-t-il quand c'est un enseignant, et non un étudiant, qui plagie ? Mediapart relate deux cas d'universitaires qui ont conservé leur poste, malgré un plagiat de thèse avéré.
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FaceFace à la banalisation du plagiat grâce à Internet, plusieurs universités françaises s'équipent actuellement de logiciels anti-copie pour détecter les tricheurs parmi leurs étudiants. «Avec le copier/coller, un étudiant peut aujourd'hui faire un mémoire en une demi-journée, si bien que les enseignants-chercheurs passent presque autant de temps à vérifier l’originalité des mémoires qu’à les lire», regrette Alain Milon, professeur de philosophie à l'université Paris-X Nanterre. Mais que se passe-t-il quand le plagiaire est lui-même un universitaire en poste?