A Chanteloup, la police est accusée de racisme et d'intimidations

Depuis des heurts et des arrestations, le 16 mars dernier, à la cité de la Noé, les relations entre la police et les habitants de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) ne cessent de se dégrader. Des témoignages récoltés par la Ligue des droits de l'homme font état de racisme et de provocations de la part de la police. Des élus ne cachent plus leur inquiétude.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Un œuf qui s'écrase sur un blouson de policier et c'est la prison. À Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), on ne plaisante pas avec les autorités. Le jeune C., 24 ans, en a fait les frais. Il s'est vu condamné, en mars dernier, à quatre mois de détention pour avoir jeté un œuf sur un policier du haut de sa fenêtre, soit la peine maximale pour une personne qui n'a pas déjà été condamnée. Tout le monde se demande pourquoi ce jeune homme marié, décrit comme « discret », « sans problèmes », technicien chauffagiste en CDI et au casier judiciaire vierge, a fait quatre mois derrière les barreaux. Pour sa sœur, qui a défendu sa cause auprès de la police, du préfet, du procureur et de la Ligue des droits de l'homme (LDH), c'est on ne peut plus clair : « Il a servi d'exemple. »

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal