Bien décidés à empêcher le gouvernement de présenter son projet de loi sur le travail au Parlement, des manifestants ont défilé partout en France pour demander le retrait du texte. Selon les organisateurs, plus d'un million de syndicalistes, étudiants et simples citoyens se sont déplacés. Ils donnent déjà rendez-vous les 5 et 9 avril pour de nouveaux défilés.
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« Le temps est pourri, et la loi travail aussi ! » Scandé à pleins poumons par quelques dizaines de manifestants, drapeau du mouvement des Jeunes communistes en main, le slogan s’élève alors que l’averse qui accompagne les manifestants parisiens depuis le milieu de la journée se mue petit à petit en déluge. Quelques mètres derrière, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO, ouvre le carré de tête officiel de la manifestation cheveux trempés, aux côtés d’un Philippe Martinez, patron de la CGT, engoncé dans une capuche. Et derrière eux, des milliers et des milliers de personnes ont parcouru l’Est parisien pour cette mobilisation prévue par les syndicats depuis plusieurs semaines, et à laquelle tous les opposants à la loi sur le travail se sont invités.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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