Cela n’a pas traîné. Quarante-huit heures après les élections européennes, les plans de suppressions d’emploi sont tombés en avalanche. Ce n’est pas la première fois que des groupes industriels calculent leur plan de licenciement après des élections : le groupe PSA avait ainsi expressément prévu de fermer l’usine Citroën d’Aulnay après l’élection présidentielle de 2012. Mais jamais cela n’avait été si vite. Comme s’il y avait urgence à ne plus différer ce qui se préparait de longue date, mais avait été reporté afin de ne pas porter ombre au gouvernement. Comme si les élections une fois passées, ils n’étaient plus tenus à rien.
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