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On était habitués aux bombes, au pétrole et aux PNB dans l’étude des rapports de force entre les nations. Aujourd'hui, dans le grand moulinet de la géopolitique, s'introuisent deux intrus : les puces et les vaccins. Big Pharma bataillait depuis des années, certes, mais la bataille d'aujourd'hui est perdue pour l'Europe et la France. (Par Gilles Fumey)
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Le passage de 5 à 6 doses de vaccin par fiole, décidé par la société Pfizer, est socialement et humainement contestable. On voit ici ce qu'il en coûte de compter sur la loi du marché pour gérer une crise sanitaire, comme on sait son inefficacité à nourrir les centaines de millions de personnes qui meurent de famine dans le monde. Pour des enjeux vitaux comme la santé et l'alimentation, il faudrait savoir raisonner autrement.
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La France a commencé à vacciner. Porteur d’un immense espoir, interrogations et inquiétudes néanmoins demeurent. La rapidité de conception des vaccins et l’opacité autour des contrats passés avec les entreprises pharmaceutiques alimentent doutes et méfiance. Les lenteurs de la campagne de vaccination inquiètent. Pour gagner la bataille contre le virus il est urgent de restaurer la confiance.
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L’état d’urgence sanitaire est en passe d’être prorogé jusqu’au 1er juin 2021, avec en filigrane de nouveaux confinements ou couvre-feux, alors que le bilan coût/avantage des multiples mesures de police sanitaire d’un autoritarisme sans précédent n’a pas encore été réalisé. Au 20 janvier 2021, une telle prorogation n’apparaît justifiée ni en droit, ni en fait.
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« Pourquoi la France, le pays de Pasteur, n’a pas son vaccin ? » La question est posée, comme un mystère. Rien de plus logique, pourtant : depuis une décennie, Sanofi casse son outil industriel, avec l’appui de la Macronie. Une complicité qui, aujourd’hui, met en danger la santé des Français.
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Le gouvernement a sollicité des cabinets privés pour guider la campagne de vaccination contre le COVID-19. Ces sollicitations signent la capitulation de l’exécutif qui franchit une nouvelle étape dans la privatisation des politiques de santé, et qui en parallèle refuse toute expertise de la société civile. L'exécutif montre ainsi l’étendue de son incompétence. Il doit répondre à nos questions.
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La méfiance de nombreux Français envers les vaccins étonne à l'étranger. Plutôt que de chercher l'explication du côté d'un soi-disant tempérament « rebelle », demandons-nous si les scandales sanitaires des 30 dernières années n'ont pas joué un rôle majeur.
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Les vaccins réalisés en un temps record visent la protection contre les formes graves du Covid-19. Au-delà ? Le loupé magistral du début de campagne de vaccination par défaillance logistique et de moyens alloués laisse un doute sur la suite du programme pour sortir de cette pandémie. Se faire vacciner se pose de manière différente selon l'âge, sauf à jouer collectif. J'ai décidé. Et vous ?
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La période est plus marquée par la stigmatisation des « obscurantistes » (anti-masques, anti-vaccins…) que par l'interrogation de la crise de la parole scientifique – crise à laquelle, avec leurs propres biais idéologiques, les scientifiques ont contribué. Comment restaurer les conditions d'un débat démocratique équilibré sur les grandes questions sanitaires, environnementales et climatiques ?
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Personne ne croit à ce dernier leurre balancé par le président : un collectif de 35 citoyens chargé de « nourrir le pouvoir exécutif et législatif » dans la conduite des vaccinations et de « se prononcer sur la stratégie vaccinale en France ».
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L'idée de passeports vaccination contre le COVID-19 fait débat. Elle permettrait selon ses promoteurs de soutenir le secteur du tourisme ou de la culture, en grande difficulté, et de faciliter l'adhésion au vaccin. Nous pensons que cette proposition est en l'état actuel inefficace, voire dangereuse.
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Le Covid, c’est aussi le déclencheur de débats passionnés. Après les masques, les tests et les vaccins, voici la grande question : faut-il créer un passeport pour ceux qui se feront vacciner ?
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L’Afrique du Sud est le chef de file pour défendre l’accès au vaccin contre le Covid 19 comme un droit humain contre la vision mercantile des pays riches et des grands groupes pharmaceutiques. Son expérience douloureuse dans la lutte pour l’accès aux médicaments pour les personnes infectées par le VIH n’a pas été vaine.
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Philippe Juvin est sur tous les fronts : à l’hôpital, dans sa mairie, sur les plateaux de télé, dans la presse, au sein de son parti Les Républicains. Sa cible : la « bureaucratie administrative » et son projet : l’Élysée. Quitte à ce que cette boulimie le conduise à passablement se contredire. Un autre LR défraye la chronique : la fake news du Président du Sénat.
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Sanofi licencie 400 salariés dans la recherche alors qu'on est en manque de vaccins, que l'entreprise fait des bénéfices et que l'Etat leur a versé 1,4 milliards d'aides en 10 ans .Ne laissons par la santé dans les mains des gangsters, il est temps de réquisitionner tout le secteur de la santé et de le mettre sous le contrôle de la population.
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Au pouvoir bancaire explosant à la face du monde en 2007/2008, aux accords de « libre-échange » supprimant les réglementations nationales et le pouvoir des États, s'ajoute en 2020, la tutelle de l'industrie pharmaceutique sur la santé des populations. Toutes ces conquêtes du néolibéralisme installent progressivement l’autoritarisme, voire le totalitarisme. La démocratie est en danger.
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Mais, à un bout ou à l'autre de la Russie, Moscou, ville et oblast, Sakhaline, Netnetsie, Tchoukotka, Saint-Pétersbourg, Kemerovo, Kourgan et Belgorod devraient pouvoir vacciner à grande échelle, sinon massivement.
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En plein coeur de l’hiver où l’incertitude cristallise toutes les angoisses, la décision de tester le vaccin sur les personnes âgées en EHPAD voire à le rendre obligatoire inquiète, interroge et met en difficulté la politique vaccinale anti-Covid19.
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Alors que les annonces se multiplient autour de la recherche d'un vaccin contre le COVID-19, nous republions cette tribune, cosignée avec Els Torreele. Initialement parue dans Le Monde fin septembre, elle alerte sur les risques du modèle de la course au vaccin et promeut des alternatives fondées sur la transparence et la coopération.
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La mathématique de la vaccination : effet de seuil et équilibre de Nash, Alexis Carrel et la culture des cellules, Pierre Victor Galtier, précurseur du vaccin contre la rage, le spectre de la minautorisation, et l'utilisation de l'aluminium dans nos vaccins