Primaire du PS: Hamon élimine sèchement Valls

Hamon emporte le second tour de la primaire avec plus de 58 % des voix et annonce que l'heure est au rassemblement du PS et de la gauche. Pour Manuel Valls, « une page se tourne ».
Benoît Hamon, vingt-cinq ans de patiente conquête

Benoît Hamon récolte les fruits d’un long travail d’unification des réseaux de jeunesse du PS et de la construction d’un courant né du rocardisme et ancré à l’aile gauche du parti. Longtemps minoritaire en interne, Hamon l’emporte sur un Manuel Valls défenseur de la ligne « sociale-libérale ». Retour sur une ascension aussi imprévue que prévisible.
Valls: les raisons d’un échec

Porteur d’un projet en décalage avec l’électorat de la primaire et la bipolarisation droite-gauche, plombé par un bilan et une image dégradée dans l’opinion, trop peu organisé pour mobiliser suffisamment l’appareil socialiste, Valls a échoué à développer une stratégie « externe » au parti.
La télé claque l’écran au nez de Benoît Hamon
La télévision hait le mouvement qui déplace les lignes. Elle chasse à coups de canne les trublions, surtout s’ils sont de gauche. Dimanche soir, on se serait cru avec les émigrés de Coblence pendant la Révolution française! À n’en pas croire ses oreilles…
Croquis. La grande lessive des primaires
Sarkozy humilié ; Juppé stoppé ; Duflot écartée ; Hollande barré ; Valls dégagé. Fillon mal engagé. Les primaires ont tourné à l’insurrection. La séquence qui s’achève avec la victoire de Benoît Hamon est un séisme dans l’histoire de la Cinquième République.
Direct. Mobilisation en hausse, Hamon autour de 59%
Suivez la soirée avec nos envoyés spéciaux dans les QG de Valls et Hamon, et les dessinateurs de Battrelacampagne.fr. Sur 78% des bureaux de vote (près de 1,9 million de suffrages), l'ancien premier ministre obtient 41,1% des voix.
Primaire du PS: un vote sous surveillance
Benoît Hamon est en position de force avant le second tour de dimanche. Mais sa victoire, ou celle de Manuel Valls, ne suffira pas à sauver un parti affaibli. Le vote, lui, sera scruté après la désorganisation totale du premier tour.
Pour Benoît Hamon, c’est déjà presque lundi matin

En meeting à Montreuil jeudi et à Lille vendredi, le favori du second tour, dimanche, de la primaire du PS, pense déjà au prochain coup à jouer : réussir le rassemblement au sein du parti comme avec le reste de la gauche.
Manuel Valls, Caroline Fourest et les «islamo-gauchistes»
En difficulté après le premier tour de la primaire, Manuel Valls et ses lieutenants ont choisi de dépeindre Benoît Hamon en « communautariste », « ambigu » sur la laïcité. Une stratégie étrange, mais conforme à l'imaginaire vallsiste.
Hamon-Valls: l’éclatement final de la deuxième gauche

Le duel Hamon-Valls marque le brouillage, voire l’éclatement final des cultures traditionnellement distinguées dans la gauche française. Dans une primaire qui confirme le crépuscule européen du social-libéralisme, aucune des alternatives n’est en tout cas exempte de faiblesses ou de contradictions.
Hamon-Valls, deux «irréconciliables» au second tour

Et Arnaud Montebourg s'en est allé

L’ancien député PS a une nouvelle fois échoué à la troisième place du premier tour de la primaire de son parti, derrière Benoît Hamon et Manuel Valls. Une défaite qui sonne peut-être la fin de sa carrière politique.
Ce qu'il reste de sympathisants PS a voté sans enthousiasme

De Nantes à Marseille, en passant par Lyon, Valenciennes, Paris, Aubervilliers ou Cintegabelle, récit d'une journée de vote à la primaire, où ne se sont déplacés que ceux qui ne veulent pas tout à fait en finir avec le Parti socialiste.
Direct. Eliminé de la primaire, Montebourg soutient Hamon
Retrouvez notre compte-rendu du premier tour, avec nos envoyés spéciaux dans les QG des candidats et les dessinateurs de battrelacampagne.fr. Selon des résultats partiels, sur 942 874 votants, Hamon (36 %) et Valls (31 %) sont loin devant Montebourg (17,5 %).
MediaPorte: «Message à Manuel Valls: ici, c'est le PS»

Cette semaine, Didier Porte chronique le premier tour de la primaire du Parti socialiste et de ses satellites.
Croquis. Fracture ouverte pour un PS encore en vie

Le résultat de la primaire de la Belle Alliance populaire, dimanche 22 janvier, est sans appel. Avec plus de 1,3 million de votants, et un second tour Hamon-Valls, il délivre un double message : le PS n’est pas mort et son aile gauche est dominante.
Voter ou ne pas voter à la primaire du PS (quand on est de gauche)?

Mediapart a interrogé une trentaine de responsables de la “société mobilisée” pour prendre le pouls comment les sympathisants de gauche appréhendent cette primaire du PS. Si le rejet vis-à-vis des socialistes est grand, la campagne a tout de même suscité de l’intérêt.
Primaire: le PS joue sa survie

Alors que le premier tour du scrutin a lieu ce dimanche 22 janvier, la campagne officielle s'est terminée vendredi soir. Rares sont les candidats à se livrer à quelque pronostic que ce soit, y compris sur la participation. Tour d’horizon des principaux enjeux.
A Paris, Vincent Peillon conclut sa campagne entre espoir de surprise et baroud d'honneur

Le député européen a tenu son premier et dernier meeting avant le vote de dimanche. Devant une modeste salle parisienne, il a appelé à démentir les sondages et « les diktats » médiatiques qui le donnent perdant derrière Hamon, Montebourg et Valls.
En difficulté avant le premier tour, Manuel Valls refait «du Valls» à Limoges

Dans le chef-lieu de la Haute-Vienne, pour sa dernière réunion publique en région avant le premier tour de la primaire du PS, Manuel Valls a torpillé dans un discours musclé la gauche qui cède à la « facilité de tribune » et à la « démagogie ». Des propos frontaux qui visent évidemment ses rivaux de la primaire socialiste, à commencer par Benoît Hamon.
A Lille, Arnaud Montebourg tente de retrouver l'enthousiasme de 2011

L'ancien ministre de l'économie a renoué lundi avec la formule des “stand-up” qui lui avait tant réussi lors de la précédente primaire du PS. Durant 1 h 30, dans les rues lilloises, il a déroulé son programme et répondu aux questions des badauds. Mais impossible de sonder sa réelle popularité dans un électorat traumatisé par le quinquennat de François Hollande.
A Bordeaux, Benoît Hamon s’affiche en candidat de la «génération nouvelle» du «monde tel qu'il vient»

Le candidat à la primaire du PS tenait meeting mardi soir au théâtre Femina. Devant une salle comble, il a déroulé les grandes lignes de son programme, n’a pas ménagé ses adversaires et s’est posé en candidat de la « génération nouvelle ».
Primaire: l’ultime débat ne départage pas les candidats

À trois jours du premier tour, le troisième et dernier débat à sept de la primaire du PS, plus policé que le précédent, a confirmé les incertitudes sur le scrutin prévu dimanche.
Croquis. Petits candidats et grand symptôme

On les baptise « petits candidats ». Ils étaient encore trois hier soir, dans le dernier débat de la primaire du PS. À quoi servent-ils ? À rien sans doute pour le sort de l’élection. Ils sont pourtant un grand symptôme pour la démocratie française.
Deuxième débat de la primaire PS: un front anti-Valls s'esquisse

Plus animé que le premier, le deuxième débat télévisé entre les sept candidats a donné lieu à plusieurs affrontements entre, d’un côté, Benoît Hamon, Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, et, de l’autre, l'ancien premier ministre. Avant de retomber dans une routine parfois trop consensuelle.
Primaire du PS: un premier débat laborieux

Au terme d’un débat de plus de deux heures et demie, les sept candidats se sont démarqués sur leur projet économique et social. Ils ont en revanche fait preuve d’une grande unanimité sur la lutte antiterroriste, et notamment sur les exécutions extrajudiciaires.
A Roubaix, on s’interroge sur la reconstruction du PS

Le premier débat télévisé de la primaire PS a opposé sept candidats ce jeudi soir. L’occasion pour les militants socialistes de se retrouver à l’aube d’un campagne qui s’annonce difficile. Reportage dans le Nord, auprès de la section socialiste de Roubaix.
Les projets des candidats à la loupe

Réforme des institutions, relance de l’Europe, pouvoir d’achat… Mediapart recense les propositions de Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls à la primaire du PS.
Benoît Hamon face à la rédaction

Son programme, son bilan de ministre sous François Hollande, sa proposition phare de revenu universel d'existence, ses prises de position sur les questions internationales et les questions qui fâchent des journalistes de Mediapart sont au menu de cet entretien avec Benoît Hamon, député PS des Yvelines et conseiller régional d'Île-de-France.
Montebourg face à la rédaction

Variations idéologiques, positionnement sur l'économie, éthique, laïcité, immigration… Candidat à la primaire du PS, l'ancien ministre du redressement productif a répondu aux questions de la rédaction de Mediapart.
Vincent Peillon face à la rédaction

Son programme, son bilan au ministère de l'éducation comme au Parlement européen, ou encore la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale : Vincent Peillon nous répond.
(Les soutiens de) Manuel Valls face à la rédaction

L'ex premier ministre candidat à la primaire du PS a fait le choix de ne pas répondre à notre invitation. Deux de ses soutiens, la co-présidente de son comité de soutien Cindy Léoni et l'un de ses porte-parole Olivier Dussopt ont répondu à sa place. L'ancien premier ministre peut-il réconcilier des gauches qu'il a contribué à fracturer?
Sondage: Valls en tête (selon 313 sympathisants du PS et de gauche)

Le Parisien annonce ne plus commander d’enquêtes d’opinion durant la campagne présidentielle. Et c’est salutaire, quand on s'intéresse aux détails du sondage publié jeudi par l’institut Harris Interactive pour France 2, à propos de la primaire du PS.
49-3: Manuel Valls à l’insu de son plein gré

« On m'a imposé le 49-3. » Au-delà du sort de la primaire, la formule de Manuel Valls est appelée à entrer dans le panthéon des petites phrases. Elle rejoindra celle des Guignols de l'info faisant dire à Richard Virenque qu'il s'était dopé à l'insu de son plein gré.
Manuel Valls et le 49-3: le remords d'un récidiviste

Manuel Valls veut en finir avec le 49-3, qu’il a beaucoup utilisé quand il était premier ministre. Il proposera une réforme de la Constitution s’il est élu président. Ce changement de pied n’est pas le premier pour l’ancien chef du gouvernement.
Valls le diviseur se pose en grand conciliateur

Manuel Valls a annoncé sa démission de Matignon et sa candidature à la primaire socialiste. L’ancien « M. 5 % » de la primaire de 2011, qui a théorisé les « deux gauches irréconciliables », joue désormais le grand rassembleur.
MediaPorte: «Souviens-toi, Manuel... 5%!»

Didier Porte explique à Manuel Valls pourquoi la « primaire de la gauche » lui sera fatale.
Valls, Peillon, Montebourg, Hamon, une génération contrariée

Depuis 1995, ils traversent les arcanes du PS dans le rôle d’espoirs puis de seconds couteaux puis de ministres, s’alliant avant de se combattre, se rangeant derrière d’autres, mais jamais ensemble. Vingt ans plus tard, faute d’avoir jamais su se mettre d’accord, les trentenaires prometteurs et rénovateurs d’antan s’affrontent désormais dans une primaire déprimée d’un parti en voie d’extinction, entre quinquas revanchards d’avoir attendu si longtemps leur heure.
La primaire du PS est officiellement lancée

Sept candidats sur neuf ont été qualifiés samedi pour se présenter au scrutin des 22 et 29 janvier 2107. Les socialistes espèrent entre 1,5 et 2 millions de votants malgré l’exclusion de deux postulants (Filoche et Verdier), le manque de renouvellement, l’absence de parité et un calendrier très serré.
A gauche, la primaire est-elle une machine à perdre ?

Pourquoi sept candidats à la primaire de la Belle alliance populaire pour déterminer celui qui portera le programme de la gauche de gouvernement à la présidentielle ? Animé par Edwy Plenel avec Stéphane Alliès, journaliste à Mediapart.
Après Hollande, la primaire du PS frise le trop-plein

La candidature de Manuel Valls n’a pas réussi à convaincre la majorité de ce qu’il reste du PS de faire corps derrière l’ancien premier ministre. Vincent Peillon sort du bois, et Marisol Touraine réfléchit. Et la primaire prend des airs de congrès socialiste.
A la «Belle Alliance populaire», atonie et manœuvres

La «Belle Alliance populaire» devait lancer en fanfare, ce samedi 3 décembre à l'occasion d'une convention nationale, les primaires du PS et de ses alliés. À la tribune, les hommages à François Hollande se sont enchaînés. Mais tout le monde pense à la suite : Manuel Valls devrait être candidat sous peu.
«J’ai décidé de ne pas être candidat»

Assailli par son camp, le président de la République a annoncé jeudi qu’il ne se représenterait pas, après de vives tensions au sommet de l’État. Une première sous la Ve République, pour un dirigeant attaqué notamment par son premier ministre.
Comment François Hollande a dû renoncer

Pour la première fois sous la Ve République, un chef d’État ne se représente pas pour un second mandat. Il paie un quinquennat erratique, où il a tourné le dos à une grande partie de ses électeurs, et où un livre de confidences a fini d’éteindre ses espoirs.
Valls précipite la crise politique au cœur du pouvoir

Dans un entretien au JDD, le premier ministre franchit un pas supplémentaire vers une candidature à la primaire du PS. À cinq mois de la présidentielle, la gauche de gouvernement a totalement explosé.
Manuel Valls: un premier ministre ne devrait pas dire ça...
Sur France Inter ce mercredi matin, Manuel Valls s’est démarqué des errances éditoriales de François Hollande. Il s’est aussi présenté en recours pour « la gauche et la France », comme si la mauvaise passe du président le libérait de ses impasses politiques.
Présidentielle: Hollande embourbé, Valls accélère
Les répercussions du livre « Un président ne devrait pas dire ça… » n'en finissent pas de miner l'éventuelle candidature du président sortant. Son premier ministre s'engouffre chaque jour un peu plus dans la brèche, passant d'une loyauté à François Hollande à une loyauté à sa famille politique.
Hollande désespère ses fidèles, un plan B est envisagé

« À déblatérer sur tout et tout le monde, il est devenu indéfendable », dit du chef de l'Etat un fidèle de Manuel Valls. Mais après la publication d'« Un président ne devrait pas dire ça… », même le cœur des fidèles de François Hollande est gagné par le doute. L'appel de soutien à sa candidature est reporté.
Le tour du monde des primaires

La mécanique des primaires change-t-elle la politique ? Les exemples de l’étranger.
Filoche: «Une gauche bien à gauche peut gagner la présidentielle»

Candidat à la primaire citoyenne du PS des 22 et 29 janvier, l’ancien inspecteur du travail Gérard Filoche, en tête de toutes les manifestations contre la loi El Khomri, veut rester optimiste. Il croit possible la victoire d’un candidat « de gauche » contre la ligne « Valls-Hollande ».
Marie-Noëlle Lienemann: «Bernie Sanders, c’est un peu mon parcours»
La sénatrice PS de Paris est candidate à la primaire de la « Belle Alliance populaire » de janvier 2017. Elle se présente en candidate de la « cohérence », socialiste et pas sociale-démocrate : celle qui a dit non depuis le début du quinquennat. Elle juge sévèrement Hollande, Valls et Macron. La gauche, dit-elle, « doit être à la hauteur de l’Histoire ».
Primaire du PS: Benoît Hamon emprunte la voie de gauche

Au lendemain d'une prestation plutôt réussie, selon ses proches, sur France 2, le candidat de l’aile gauche du PS pour la primaire était à Rennes vendredi. Un déplacement sur le thème de la santé et un meeting lors duquel il a répété son credo : incarner un PS de gauche.
A Paris, Benoît Hamon expose sa «France de demain»

Dans le gymnase Japy plein à craquer – 2 500 personnes selon les organisateurs –, le candidat à la primaire du PS a déroulé pendant près de deux heures son programme, s’adressant notamment aux jeunes actifs, ces « citoyens neufs ». Sans omettre d’égratigner les autres candidats à la primaire, ainsi qu’Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
Arnaud Montebourg veut «rassembler tous ceux qui sont perdus»

En déplacement pendant deux jours à Lyon, le candidat a martelé le même message : « l’économie d’abord ». Il veut convaincre qu’il incarne une « alternative crédible » à la politique du gouvernement pour remporter la primaire du PS.
La primaire du PS se précise, Montebourg sera de la partie
Le Conseil national du PS a adopté dimanche, à l’unanimité, les règles d’organisation de la primaire, qui aura lieu en janvier 2017 et ressemblera beaucoup à celle de 2011. Longtemps hésitant, Arnaud Montebourg a annoncé qu’il y participerait.
Benoît Hamon bien décidé à défier l’Elysée
L’ancien ministre et figure de l’aile gauche du PS a réuni ses troupes ce week-end à Saint-Denis pour lancer sa campagne à la primaire. Dans son discours comme dans les coulisses, l’ambiance est au réquisitoire virulent contre le bilan du pouvoir.
L’aile gauche du PS s’accroche à la primaire
Réunis à La Rochelle, les « frondeurs » du PS ont relancé une campagne pour une primaire de toute la gauche, malgré les échecs de ces derniers mois. Avec l’espoir d’y battre François Hollande et d’éviter l’effacement de la gauche à la présidentielle. Mais ils semblent bien seuls.
A Colomiers, derrière Hollande mais Valls juste à côté
Ministres et hauts dirigeants du PS se sont rassemblés lundi soir à Colomiers, près de Toulouse, pour porter la candidature de François Hollande. Le premier ministre a joué le collectif, mais pas forcément le même champion.
Pourquoi Montebourg veut être candidat

L’ancien ministre de l’économie présente dimanche 21 août, lors de la fête de la Rose de Frangy-en-Bresse, son « projet pour la France », nouvelle étape en vue de sa candidature à la présidentielle. Il va devoir aller au-delà de ses sujets fétiches, l’Europe et la démocratie, pour s'expliquer sur son programme et ses alliances.
A gauche, champ de mines et champ de ruines

Hollande et la primaire: second souffle ou dernier soupir?
Le président de la République n’étant plus en mesure de se représenter, le citoyen François Hollande sera candidat à la candidature de son parti. La primaire socialiste aura lieu les 22 et 29 janvier prochains.
François Hollande fait un pas vers la candidature

Le président de la République intervenait mardi 3 mai lors d’un colloque sur « la gauche et le pouvoir ». Sans se déclarer candidat à sa propre succession, il n’a pas manqué d’y souligner la qualité de son bilan et la nécessaire poursuite de son action. « Dans quel pays d’Europe y a-t-il eu autant de progrès depuis quatre ans ? », s'est-il interrogé le plus sérieusement du monde.
«Hé oh la gauche»: le camp Hollande lance la campagne 2017

François Hollande n'est pas encore candidat pour 2017. Il n'empêche, ses amis et ministres s'empressent de lui tracer la voie. Un meeting, lundi soir à Paris, en témoigne. Bilan éclatant, perspectives étincelantes, comparatif avantageux avec la droite : la communication de campagne en action.
Primaire à gauche: quatre chantages pour un enterrement
Entre socialistes, écologistes et communistes, la primaire n’est pas encore morte, les chefs de parti la font bouger encore. Mais si le processus continue d’être discuté et son principe d’être validé par les instances des partis, les modalités et l’organisation concrète restent floues. Les initiateurs, intellos et citoyens, se donnent jusqu’à juin avant l’euthanasie.
Face à la Nuit debout, le pouvoir socialiste n'a pas grand-chose à dire

Certains ministres y ont passé une tête, d’autres y voient une jeunesse qu’il faut au mieux « écouter », mais au fond, François Hollande et son gouvernement n’ont pas grand-chose à lui dire. Entre la Nuit debout et le PS, le fossé a des allures d’abîme.
Primaire à gauche: accords et désaccords
L’idée d’une primaire des gauches pour désigner un candidat unique à la présidentielle fait son chemin. Ses partisans se retrouvent ce mercredi à Paris. Mais il n'y a pas unanimité et, sur le fond, tout reste à régler.
Primaire à gauche: l’envie de «débloquer» le système ne peut suffire
Une quarantaine d’intellectuels de gauche au sens large appellent à la tenue d’une primaire pour désigner un candidat commun à la prochaine présidentielle. L’initiative est louable, mais elle ne pourra fonctionner sans base politique claire.
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