Selon l’aviation civile, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ferait économiser 911 millions d’euros à ses passagers. Selon les élus opposés au projet, cette estimation est une imposture.
Le tribunal de grande instance de Nantes approuve l’expulsion des onze familles, dont quatre agriculteurs, vivant sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. La justice critique « les atermoiements » de l'État et met une nouvelle fois le gouvernement face à ses responsabilités : construire ou pas cet aéroport contesté.
Faut-il construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes ? À l'occasion d'une nouvelle journée d’actions nationale, samedi 16 janvier, Mediapart discute des arguments des pro et des anti avec Françoise Verchère, présidente du comité des élus contre le projet.
Alors que plusieurs responsables politiques appellent à évacuer de force la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, des occupants publient un livre pour expliquer leur mouvement et inciter à le poursuivre. L’ouvrage s’intitule Défendre la ZAD. Mediapart en publie des extraits.
La justice renvoie au 25 janvier sa décision sur les procédures d’expulsion des habitants historiques de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. La mobilisation des « anti-aéroport » grossit. Le gouvernement semble tétanisé.
Des milliers de personnes ont défilé à Nantes samedi 9 janvier contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Plusieurs centaines de personnes et près de 100 tracteurs ont bloqué le périphérique de la ville pendant plusieurs heures. L’opposition au projet d’aérogare est plus forte que jamais. Un nouveau rassemblement doit se tenir le 13 janvier.
Les habitants historiques de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes sont menacés par une procédure d’expulsion activée par AGO-Vinci, concessionnaire du futur aéroport. Une manifestation de soutien doit occuper le périphérique nantais samedi 9 janvier.
Une journée de mobilisation le 16 janvier, un « J’accuse » des opposants, des rumeurs d’évacuation de la ZAD et des déclarations contradictoires des autorités : à peine la COP21 terminée, le projet de transfert d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes refait parler de lui.
Suspendus depuis deux ans, les marchés publics relatifs au démarrage des travaux du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, ont été relancés par la préfecture de la Loire-Atlantique.
Après le rejet par la justice des recours contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement va-t-il expulser la ZAD et démarrer les travaux ? Il existe quatre scénarios d’action, du plus démocratique au plus brutal.
Le coût de la résiliation de l'aéroport est limité, entre 100 et 200 millions d’euros, selon des opposants au projet qui ont étudié le contrat de la filiale de Vinci qui a emporté le projet. Une audience importante pour le sort de l'aérogare se tient ce jeudi 18 juin à Nantes.
Depuis la manifestation du 22 février 2014 contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, une trentaine de militants ont été interpellés et jugés, souvent en comparution immédiate. Certains dossiers portent la patte évidente de la Direction générale de la sécurité intérieure. « Il y a plein de non-dits dans ces dossiers », remarque un avocat.
Plusieurs associations attaquent les arrêtés sur l’eau et la destruction des espèces protégées signés par l’État en décembre pour lancer les travaux préalables à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Les services de l’État s’apprêtent à publier les arrêtés “loi sur l’eau” et “déplacement d’espèces protégées”, étape préalable au lancement des travaux de transfert de l’aéroport dans la campagne nantaise. Explications.
Chargé de l’évaluation environnementale du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le bureau d’études Biotope est soupçonné de détournement d’emplois jeunes. Le rapport initial sur les oiseaux et les reptiles, qui fait tant débat aujourd’hui, a été réalisé par un jeune sous-traitant employé par une agence de voyage. Ces révélations mettent en doute la rigueur des études préalables au projet.
Grenouille agile contre béton armé, sur la zone du projet d’aéroport du Grand Ouest. Depuis le début de l’année, plusieurs dizaines de botanistes, ornithologues, herpétologues et savants des mousses inventorient la faune et la flore du secteur. Objectif : reconnaître la richesse des bocages pour bloquer les travaux.
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