La justice s’interroge sur le financement de la maison d’Axel Loustau, acquise à l’automne 2015 pour plus d’1,5 million d’euros. Les enquêteurs soupçonnent un enrichissement personnel de l’élu frontiste, par le biais de sociétés prestataires de la campagne des régionales.
L’ouvrage Marine est au courant de tout… (Flammarion) documente pour la première fois l’implication personnelle de Marine Le Pen dans les financements litigieux du FN, dont elle a confié les clefs à un réseau d’hommes d’affaires qui n’ont rien renié de leurs anciennes sympathies pronazies.
Cet ex-chef du GUD, qui fut à la création du mouvement d'Alain Soral, serait omniprésent en coulisses. Ancien avocat fiscaliste – il a notamment ouvert le compte en Suisse de Jérôme Cahuzac –, Philippe Péninque œuvre depuis près de 15 ans au service de la candidate du FN. Toujours dans l’ombre.
Mediapart publie un chapitre de Marine est au courant de tout…, le livre enquête de Marine Turchi et Mathias Destal, consacré aux dérives et à l’ascension du premier cercle de Marine Le Pen. Composé d’anciens activistes du GUD, il tire aujourd’hui toutes les ficelles financières du Front national.
Au cœur du dispositif de communication du FN avec ses sociétés, Frédéric Chatillon a été mis en examen le 15 février, dans le cadre d’une enquête ouverte fin octobre par le parquet de Paris pour « escroqueries » et « abus de biens sociaux » lors des élections de 2014 (municipales, européennes et sénatoriales) et de 2015 (départementales).
Tracfin a transmis à la justice un signalement sur des flux de plusieurs millions d’euros jugés suspects, sur les comptes du micro-parti de Marine Le Pen, Jeanne, et son prestataire, Riwal. Le parquet de Paris a ouvert le 26 octobre une information judiciaire pour «escroqueries» et «abus de biens sociaux».
D’après nos informations, le FN est renvoyé en correctionnelle dans l’affaire du financement de ses campagnes législatives de 2012. Dans leur ordonnance de renvoi, datée du 5 octobre, les juges d’instruction suivent l’essentiel des réquisitions du parquet. Dix personnes physiques et morales sont concernées, dont deux dirigeants du parti.
Le parquet de Paris a demandé le renvoi en procès de dix personnes physiques et morales dans l'affaire du financement des campagnes 2012 du FN. Parmi elles, le parti lui-même, son trésorier et un vice-président, mais aussi le micro-parti de Marine Le Pen et plusieurs de ses proches, anciens du GUD.
La mise au ban du fondateur du Front national va poser trois problèmes financiers à Marine Le Pen : les enquêtes sur la fortune cachée de son père, le partage de la propriété de Montretout, et l’argent perdu des micro-partis Cotelec et Promelec.
L'association Jeanne, pièce maîtresse du financement de l'activité politique de Marine Le Pen, est mise en examen en tant que personne morale pour « escroqueries ».
L'enquête sur les financements de campagne du Front national avance. La mise en examen de Frédéric Chatillon, prestataire principal du FN, succède à celle d'Olivier Duguet, trésorier du micro-parti de Marine Le Pen.
Elle est ouverte pour « escroquerie en bande organisée », « faux et usage de faux ». Au cœur des investigations : des prestations et des prêts fournis à des tarifs élevés aux candidats investis par le FN.
Trésorier de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, jusqu’en mars 2012, Olivier Duguet a été condamné en juin 2012 à six mois de prison avec sursis dans une affaire d'escroquerie au préjudice de Pôle emploi dont le montant s'élève à plus de 100 000 euros.
Jean-François Jalkh a été mis en examen le 19 mai en tant que secrétaire général de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen. Il s'agit de la huitième mise en examen dans cette enquête sur le financement des campagnes du parti.
Selon nos informations, l'homme d'affaires Axel Loustau, trésorier de Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, a été mis en examen le 17 mars pour « escroqueries » dans le cadre de l'enquête sur le financement des élections législatives de 2012.
Nicolas Crochet, le commissaire aux comptes du FN et du micro-parti de Marine Le Pen, a été mis en examen le 10 avril pour complicité d'escroquerie, blanchiment d'abus de biens sociaux, financement illégal de parti politique et recel d'abus de confiance.
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