Depuis 2012, la police marseillaise a déployé d'énormes moyens pour contrer les trafics meurtriers dans les cités. Les interpellations sont en forte hausse, les règlements de comptes aussi. Et les dealers se réinstallent systématiquement. « Tant qu’il y aura de la demande, il y aura de l’offre et les réseaux se réorganiseront », reconnaît un policier des Stups.
Malgré le renvoi en correctionnelle de quatre policiers, les conclusions du parquet et de l’IGPN ne satisfont pas les familles et les avocats des 18 adolescents qui avaient porté plainte après une longue série de violences policières commises dans le XIIe arrondissement.
Elles seront jugées pour des délits de violences volontaires, destruction aggravée et participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou dégradations, après l'incendie spectaculaire d'une voiture de police et l'agression de deux agents, en mai 2016 à Paris.
Le parquet demande le renvoi en correctionnelle de neuf personnes soupçonnées d'avoir participé à l'attaque d'une voiture de police en mai 2016 à Paris.
Un an après les dizaines de blessés de la mobilisation contre la loi sur le travail, les affrontements entre policiers et cortège de tête du 1er Mai à Paris montrent que rien n'a été réglé dans la gestion du maintien de l'ordre dans la capitale.
Un homme est mort cité Curial, dans le XIXearrondissement de Paris, tué par la balle d'un policier. La communauté chinoise dénonce une bavure. L'enquête ne fait que commencer. Mais en règle générale, contrairement à beaucoup d'autres auteurs présumés de crimes et délits, les policiers soupçonnés de bavure ne sont jamais placés en détention provisoire. Explications.
Mediapart publie le témoignage exclusif d'un policier du commissariat d’Aulnay-sous-Bois. Selon lui, certains de ses collègues étaient habitués aux dérapages qui ont conduit à « l’affaire Théo ». Notamment les quatre agents mis en examen pour les violences et le viol subis par le jeune homme. Des anciens leur avaient recommandé à plusieurs reprises « d'y aller moins fort ».
La médiatisation des dossiers du Parquet national financier (PNF) est l’arbre qui cache la forêt. Dans les faits, policiers et magistrats sont trop peu nombreux pour lutter efficacement contre la délinquance économique et financière, et les structures beaucoup trop dispersées sur le territoire.
Selon nos informations, les enquêteurs ont terminé leurs investigations dans l’affaire de l’ex-Brigade anticriminalité (BAC) nord de Marseille. Vingt policiers ou ex-policiers avaient été mis en examen, mais les vérifications de l’IGPN ont mis à mal la plupart des accusations.
La police et la gendarmerie vont expérimenter un enregistrement vidéo systématique des contrôles d’identité réalisés dans 23 zones de sécurité prioritaires (ZSP). Testées depuis 2013 dans ces zones, les caméras-piétons y ont surtout servi à étayer les dires des agents lors de procédures pour outrage, rébellion ou violence, et à identifier les auteurs d’infractions.
Le projet de loi alignant sur les gendarmes les cas où les policiers pourront tirer doit être examiné ce mardi 7 février par l’Assemblée. Le Défenseur des droits critique ce texte.
Après la mise en examen, dont un pour viol, des quatre policiers qui ont grièvement blessé un jeune homme de 22 ans, une marche organisée dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois, a été l’occasion pour les manifestants de témoigner ce lundi des relations très orageuses entretenues entre la police et les habitants et de réclamer « justice pour Théo ».
Plus de 3 000 personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour demander à ce que justice soit rendue après le viol dont a été victime le jeune Théo, à Aulnay-sous-Bois.
Le Sénat a définitivement adopté une loi facilitant les conditions de tir pour les policiers. Pour Christine Lazerges, présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, ce texte peut entraîner «une augmentation de morts lors d’opérations».
Des policiers ont frappé un jeune homme, le 2 février, à Aulnay-sous-Bois. Les quatre représentants des forces de l’ordre ont été mis en examen, dimanche soir, pour violences avec armes et en réunion, et l’un d’entre eux pour viol.