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Cela faisait longtemps que l’on savait qu’à la logique du mort-kilomètre, venait bien souvent s’ajouter la mort-tête-du-client. L’attaque meurtrière d’une mosquée au Sinaï nous en donne à nouveau confirmation. 305 morts, 128 blessés, et Demorand n’a pas jugé bon de leur consacrer sa matinale sur Inter. Étonnant, non ? Petite analyse de la rhétorique du "eux" et du "nous".
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Selon l’ancien procureur national antimafia Vincenzo Macrì, l’Italie n’a pas été touchée par les attentats terroristes parce que depuis longtemps, le soi-disant Etat islamique pratique des trafics réguliers avec la mafia italienne, notamment avec la 'ndrangheta: la traite des migrants et la fourniture de drogues en échange d’armes, etc.
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Appel à mobilisation ! Zaâra Soltani risque d'être la prochaine victime de ces terroristes. Faites que cela n'arrive pas, agissez !!!
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L'État Islamique vient d'interdire le port de la burka à Mossoul dans les zones militaires pour raisons de sécurité.
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Monsieur Valls nous annonce avec certitude "d'autres morts". Monsieur Trevidic nous prédit "une année épouvantable". Nous voici prévenus. Nous mourrons et ce sera épouvantable. Lettre virtuelle à un président. En attendant l'épouvante.
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Une trop grande part réservée aux religions dans la période présente n'aporte rien au règlement du terrorisme. L'assassinat d'un prêtre prend des proportions hors normes. La laïcité garante de la tolérance est passée sous la table.
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Terrorisme, islamisme, radicalisation, djihadiste... commodes les étiquettes. Il suffit de les coller sur n'importe quel acte et l'horizon s'illumine.
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L’un après l’autre, les islamoterroristes s’attaquent aux bastions symboliques de la France. Après la liberté d’expression, la présence juive, la fête parisienne, le 14-Juillet, c’est au tour de l’Eglise catholique d’être frappée. Mais quel contraste entre la calme tristesse des prêtres et l’affolement bavard des politiciens! (Illustration : Le Christ de Dali)
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Le fait que les derniers attentats commis en France ou en Allemagne tournent à la confusion des thèses, des certitudes, même les moins étayées, avancées jusque là avec assurance, n’y change rien : les politiciens, toutes tendances confondues, n’en continuent pas moins de pérorer sur un sujet qui, manifestement, les dépasse.
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Il y en a qui ne manquent pas d'air tant leur outrecuidante mauvaise foi, doublée là d'une consternante faculté d'oubli, gonfle leur ego. C'est le cas, après l'odieux attentat terroriste qui vient d'ensanglanter Nice, de Nicolas Sarkozy et de Bernard-Henri Lévy, qui, malgré leur coupable irresponsabilité dans la guerre qu'ils ont menée en Libye, continuent de vouloir faire la leçon aux autres.
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S’il reste un peu d’intelligence, de vision collective, de courage et de grandeur d’âme chez nos dirigeants, il serait urgent qu’ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour produire de la réconciliation nationale. Si nous voulons gagner cette bataille autrement qu’en espérant un hypothétique effondrement total de l’état islamique sous les bombes, c’est sur ce terrain moral qu’il faut agir.
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"Il manque aux arabes d'aujourd'hui l'esprit du questionnement. Pour çe qui est de l'Histoire, les arabes n'arrivent pas à penser objectivement, le premier état dit arabo-musulman qui a été fondé sur le pouvoir et l'appartenance à la tribu. Qui dit tribu, dit absence de l'idée de pluralité. Quraysh, le tribu de Mohamed qui a exercé, après le décès de ce dernier, le califat, est une seule famille..
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Lola Ouzounian avait 17 ans. C'est la plus jeune victime des attentats du 13 novembre 2015. Son père a refusé de participer à la cérémonie des Invalides, et s'en est expliqué, dans un réquisitoire contre la politique arabe de la France. Il m'a semblé important de reproduire ici son texte, publié dans le Huffington post.
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Édition Aux lecteurs et lectrices émancipé·es
Le grand historien de l’Empire gréco-romain, Paul Veyne, ulcéré par la destruction de Palmyre, vient de publier une évocation de la cité antique. Jadis, à partir de cet oasis fastueux, porte de l’Orient ancien, la fameuse reine Zénobie tenta de conquérir l’Empire romain alors à son apogée.
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Le vote par le parlement français de la prorogation de l’État d’urgence ne saurait tenir lieu de politique dans la durée. La violence des évènements, la douleur des victimes, l’angoisse de toute la société ne doivent pas nous empêcher de démêler l’entrelacs des problématiques auxquelles nous sommes confrontés.