-
Traiter du dessin de presse et de la caricature, symboles de la liberté de la presse et d’expression, conduit les enseignants à s’interroger sur leur éthique éducative pour dépasser les binarités le plus souvent stériles du débat public : il ne s’agit pas de céder ou ne pas céder devant le fanatisme, mais de faire prévaloir en toute situation le respect et la compréhension de l’autre.
-
Le 150° anniversaire de la Commune de Paris est effacé par la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte. La France du 21° siècle s'apprête à commémorer un dictateur plutôt que la République sociale. ARTE propose un documentaire retraçant l'histoire de cette tentative politique populaire d'instaurer un régime politique démocratique.
-
L'affaire de l'IEP de Grenoble où des enseignants ont été accusés d'islamophobie est scandaleuse. Leur droit de juger l'islam a été qualifié de "fascisme" et leur attitude de potentiellement meurtrière. Au surplus, la notion même a été érigée en "concept scientifique", oubliant tout ce qu'elle comporte de dévalorisant quant à la critique légitime de l'islam qu'elle constitue.
-
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la polémique concernant l’islamogauchisme, en dépit de la grotesque vacuité de ce vocable tant apprécié par l’extrême-droite et malheureusement adopté par certains membres du gouvernement, n’est pas prête de s’éteindre.
-
La publication d’un sondage sur la laïcité effectué auprès des lycéens est l’occasion pour Catherine Kintzler de déplorer «trente ans d’erreurs éducatives». Quand l’approche idéologique prend le pas sur le débat politique indispensable en matière éducative, la politique éducative ne risque pas d’avancer.
-
« Si vous utilisez le mot « race », vous êtes raciste. » « J'ai le droit d'être islamophobe, car il est permis de critiquer toute religion. » Ce billet se propose, entre autres buts, de répondre à ces allégations.
-
A juste titre, les propos ou autrement dit, les accusations de la ministre contre ce qu'elle appelle ''islamo-gauchiste'', qui aurait infiltré l'Université et définit les opposants à la laïcité, ont choqué, indigné, suscité des polémiques, des oppositions déclarées y compris chez des ''modérés''. Et des plus divers secteurs un vent souffle pour demander sa démission.
-
Comment une polémique franco-française est perçue par des francophones de l'extérieur.
-
Blanquer vient de confier à Jean-Pierre Obin une mission destinée à unifier et améliorer la formation à la laïcité des enseignants et chefs d'établissements. En restera-t-on à une énième mouture de l'enseignement du «fait religieux» ou bien ira-t-on au cœur du sujet à savoir l'enseignement du «fait laïque» ?
-
Lundi 1er février, on entendait sur les ondes de la matinale de France Inter, le ministre de l’intérieur parler avec mépris des « communautés » sur les campus américains au risque de mal comprendre ce qu’il ne connaît pas. Les « communities » sur les campus américains ne sont pas « communautaires » elles sont démocratiques.
-
La laïcité doit-elle refuser d'être athée? Mélenchon vient de le déclarer, confondant deux sens de ce mot : l'athéisme positif, respectable au demeurant, qui nie Dieu, et l'athéisme privatif ou agnosticisme. Or l'Etat républicain ne peut qu'être athée en ce deuxième sens, et il doit garantir le droit à la critique des religions dès lors qu'elle respecte les personnes croyantes.
-
Nadia Remadna a créé la Brigade des mères à Sevran et se bat contre la délinquance et l’islamisme qui menacent les jeunes et les femmes. Elle est menacée de mort régulièrement et elle vient d’être licenciée de l’établissement où elle travaillait. Motif : elle est à risque ! Elle constitue un danger! Ou comment les victimes deviennent les coupables….et paient le prix fort de leur courage.
-
Regards croisés sur un principe républicain.
-
Intitulée « Observatoire des enseignants : les contestations de la laïcité et les formes de séparatisme religieux à l’École », cette étude de l'Ifop pour la fondation Jean Jaurès et Charlie Hebdo est publiée ce mercredi 6 janvier 2021. Ce rapport me laisse perplexe à plusieurs niveaux.
-
Dans un court mais important ouvrage paru récemment, la sociologue Sarah Mazouz révèle les apories théoriques et pratiques qui découlent du refus de parler de race en France. À ce titre, ce livre est un outil de renouvellement démocratique publié à un moment charnière des luttes pour l’égalité de toutes et tous. J'en propose ici la recension.