Basées sur des interceptions judiciaires ayant visé l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, notre série de révélations met au jour l’existence d’un État dans l’État, où se mêlent intérêts privés et basse police.
Mediapart commence, ce dimanche, la publication d’une série d’enquêtes multimédia d’un genre nouveau. Basées sur des interceptions judiciaires ayant visé l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, nos révélations mettent au jour l’existence d’un État dans l’État, où se mêlent intérêts privés et basse police.
Dans le premier épisode de sa série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que la présidence de LVMH a directement demandé à pouvoir « infiltrer » le journal indépendant Fakir afin de l’espionner en temps réel. L’opération a été pilotée par Bernard Squarcini, qui ne souhaite pas faire de commentaire. Le groupe LVMH non plus.
Dans ce deuxième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment l’ancien chef des services secrets intérieurs a utilisé la police et les renseignements au profit de LVMH. Armes, passeports, notes confidentielles de l’Élysée, enquête fiscale, procédure judiciaire... C’est toute la machine d’État qui est mobilisée à des fins privées.
Dans le troisième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment Bernard Squarcini, l’ancien chef des services secrets, a utilisé un commandant en fonction à la DCRI pour obtenir des informations compromettantes sur Jérôme Cahuzac. Avant d’en faire profiter directement l’ex-président Nicolas Sarkozy.
Dans le quatrième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart lève le voile sur les liens entre l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, et l’homme d’affaires corse Michel Tomi, surnommé le « parrain des parrains ». Et sur la manière dont le premier intercède en faveur du second…
Dans le cinquième et dernier épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que derrière l’incroyable proximité entre le maître espion Bernard Squarcini et le sulfureux intermédiaire Alexandre Djouhri se cachent des liens d’intérêts multiples. Afrique du Nord, Gabon, France, Russie… Leur terrain de jeu est vaste comme le monde.