François Hollande a reçu mardi soir le président du groupe qui a annoncé la fermeture d'une partie du site de Florange. De plus en plus de voix, à gauche comme à droite, soutiennent l'idée d'une nationalisation temporaire défendue par Arnaud Montebourg.
Mercredi, une trentaine de salariés de l’usine Arcelor-Mittal de Florange se sont réunis place de la Concorde, à Paris, pour se diriger vers l’assemblée nationale. La veille, François Hollande avait reçu, à l'Elysée, le PDG Lakshmi Mittal. Lundi, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, affirmait sa volonté de nationaliser l'ensemble du site si ArcelorMittal refusait de vendre l'usine dans sa totalité. L'aciérie emploie 2800 salariés.
ArcelorMittal annonce la fermeture pour une durée indéterminée des deux hauts-fourneaux de Florange. Deux mille emplois sont à terme concernés. Il y a deux ans, l'affaire Gandrange, autre site ArcelorMittal, avait miné les débuts du quinquennat Sarkozy. La fermeture de Florange pourrait bien devenir le principal dossier social de la campagne.