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Henri Sterdyniak montre que les simulations présentées par le Haut-Commissariat à la Réforme des Retraites incorporent une baisse de 36% du niveau relatif des retraites des professeurs certifiés en 2050 par rapport à 2020.
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Né·e avant 1975, vous pensiez ne pas être concerné.e par la réforme des retraites ? C’est sans compter sur la volonté du gouvernement de réaliser 30 milliards d’euros d’économies d’ici à 2030. Nous en avons chiffré les conséquences.
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Voici, en deux volets, quelques arguments pour s'engueuler gentiment avec tonton entre deux morceaux de bûche.
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Henri Sterdyniak montre que le projet de réforme, tel qu’amendé par Édouard Philippe, dans son discours du 11 décembre, affaiblit la solidarité entre les générations et fragilise le système des retraites pendant une très longue période de transition.
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Ce guide d’autodéfense a pour vocation de fournir des arguments à tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la réforme des retraites mais sont parfois démunis face aux éléments de langage (la plupart du temps incomplets ou simplistes) qu’on leur oppose.
En bref, comment (se) mobiliser contre la réforme des retraites ?
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Les manquements du haut-commissaire aux retraites à ses obligations constitutionnelles et déontologiques, qui ont entraîné sa démission du gouvernement le 16 décembre 2019, sont aussi imputables au président de la République et aux services du Premier ministre.
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«Grandes gagnantes» de la réforme des retraites, les femmes, vraiment? Militant pour le retrait de cette «réforme sexiste», un ensemble de femmes – syndicalistes, personnalités du spectacle, élues, universitaires – demande «une réforme féministe qui repose sur la réduction du temps de travail, l’égalisation des salaires, le renforcement de l’activité professionnelle des femmes».
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Dans un récent entretien donné à Libération[i], Thomas Piketty a tenu des propos qui ont rapidement fait polémique. Et une certaine presse d’aussitôt dénoncer «l’arnaque» (Le Point, L’Opinion), la «boulette» (L’Express) de Piketty. J’ai voulu y voir de plus près.
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Sébastien Villemot, membre du collectif d'animation des Économistes atterrés explique que le passage à un système de retraites à points n’est pas un simple artefact technique. Au-delà de la baisse prévisible du niveau des pensions, il s’agit d’une logique d’individualisation et de pseudo-capitalisation, destructrice des solidarités.
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Une fois de plus, un gouvernement élu propose une « réforme » contre l’avis de l’opinion qui sera avalisée par un parlement à la botte. Et si, au lieu de subir, nous pouvions enfin être en mesure de définir notre propre système de retraites, un système qui répond à nos aspirations et qui constituera un véritable pacte social entre les générations ?
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Le déficit annoncé des retraites est là pour faire peur, mais il n’est même pas certain et, de toutes façons, pas très élevé. Démontage de cette stratégie machiavélique destinée à affoler les citoyens se perdant dans des chiffres qui, en milliards, deviennent abstraits.
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Le système universel de retraites décidé par le gouvernement Macron est d’office, et sans discussion possible, un système à points. Il s’avère que ce choix n’est nullement motivé par une quelconque justice ou équité, mais par la nécessité pour le capital de sanctuariser les montants réservés aux retraites.
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C'est l'un des arguments du gouvernement pour affirmer que la retraite par point améliore la situation des plus précaires : introduire une retraite minimale de 1000 € par mois. Cette promesse ne fait pourtant que recycler un engagement, déjà pris par Delevoye, inscrit dans la loi de 2003 et qui aurait du être effectif dès 2008. Appliquer la loi existante suffirait donc à appliquer cette promesse.
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La retraite par points, ce n'est pas compliqué, contrairement à ce que l'on raconte. C'est simple, très simple, et c'est 40% du brut moyen en moins. Votre retraite brute représentera 60% de votre brut moyen sur toute votre carrière. Point. C'est tout.
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«La valeur du point sera indexée sur les salaires» annonçait ce mercredi 11 décembre Édouard Philippe. En faisant de cette annonce une "garantie", le Premier ministre joue sur les mots pour masquer une réalité: le niveau des pensions sera bel et bien amené à diminuer, et servira de variable d'ajustement au sein du système par points.
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Plusieurs partis de gauche (Europe Ecologie-les Verts, NPA, La France insoumise, Génération·s...) soutiennent les mobilisations syndicales unitaires et appellent la population à leur apporter un soutien massif lors de la grève du 5 décembre: «La contre-réforme des retraites participe d’un plan de destruction des systèmes de solidarité».
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C’est un mouvement sans doute historique, ce décembre 2019. Plus tard on dira ça a été un coup d’arrêt, pour le néolibéralisme, ou bien ça a été la curée, la défaite. Peut-être que ça sera plus nuancé… En attendant ces textes à vif, ces chroniques du Tonnerre-Décembre 2019.
« Aux urgences, tu es en grève, mais tu travailles » : Morgane me raconte sa grève d'infirmière aux urgences.
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Des salariés de l'Insee ont, ce matin, distribué avant la conférence de presse sur la note de conjoncture un document répondant aux arguments du gouvernement.
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Derrière l’apparente volte-face d’Emmanuel Macron sur l’âge d’équilibre de départ à la retraite se cache la mise en scène méticuleuse d’une concession prévue à l’avance. Objectif ? Diviser le camp syndical et, in fine, mieux faire avaler les régressions, autrement plus importantes, contenues dans le projet de réforme des retraites.
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Ils n'ont pas toujours internet, pas souvent le temps ni les moyens de faire connaître leurs difficultés. Parfois, ils sont allés sur des ronds-points. Leur vie est de plus en plus difficile. On les taxes de profiteurs, alors que ce sont les victimes du système. Et, parfois, une goutte d'eau peut les faire basculer du côté de la catastrophe.
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Loin des idées reçues, la réforme des retraites ne vise pas exclusivement à réduire les pensions des régimes spéciaux. Sans s’aventurer trop loin dans les simulations, dans la mesure où beaucoup d’éléments restent en suspend, nous pouvons quand même estimer que les retraites des salariés et des fonctionnaires vont baisser. Explications.
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Ce sont les «régimes spéciaux» qui feront les gros titres. Mais ce sont bien les enseignants, 736.997 salariés devant élèves, qui vont subir un véritable tsunami si la retraite par points est mise en place - eux qui vont retomber sous leur salaire de tout début de carrière. Pas si loin du smic brut...Une carrière réussie: sous-payés en emploi, paupérisés à la retraite...
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Dans deux points de vue similaires, l’un dans Le Monde (07/09/19), l’autre dans Libération (11/09/19), Thomas Piketty s’en prend à juste titre au projet d’E. Macron en matière de retraites. Favorable à un système par points, il en critique néanmoins les modalités qui semblent envisagées par le gouvernement. Problème, ses critiques restent à mi-chemin et surtout occultent trois points essentiels.
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Dans un monde où le capital est de plus en plus gourmand, l’obsession de la performance et de l’exploitation optimale des facteurs de production devait nécessairement entraîner un changement de notre système de retraite.
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La réforme proposée par Jean-Paul Delevoye est conforme au "cahier des charges" fixé par le gouvernement : il s'agit de mettre en place un système unique appelé à remplacer les multiples régimes (fonctionnaires, privé, professions libérales, etc.) existant actuellement, chaque euro cotisé donnant les mêmes droits à tous.
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La comparaison des taux de cotisation vieillesse de différentes catégories professionnelles, montre qu’il n’y aura que des perdants avec le système de retraite universel présenté par Delevoye. A croire que Macron veut se mettre à dos tous les CSP+, qui ont constitués sa base électorale, et mettre toute la France dans la rue…..
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« Les Français doivent réaliser que [les syndicats qui appellent à la grève] défendent des régimes spéciaux extrêmement déficitaires, qui sont payés par nos impôts. » Agnès Buzyn, le 21 novembre 2019.
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Comment, sous prétexte d'une pseudo égalité, Macron continue à démolir la protection sociale.