Deux hommes ont été blessés ce lundi dans une attaque à main armée de la mosquée de Bayonne. L’auteur présumé, interpellé, aurait reconnu les faits : il s'agit d’un ancien candidat du FN et aficionado d’Éric Zemmour. Depuis 2013, la communauté musulmane locale a déjà dû affronter d'autres épreuves.
Au moment où la volonté de passage à l’acte par des militants d’extrême droite trouve une nouvelle et tragique illustration avec l’attaque contre une synagogue et un restaurant turc à Halle (Allemagne), un rapport confidentiel d’Europol révèle que l’ultra-droite européenne s’arme et est en train de recruter dans les rangs des militaires et des policiers.
Vingt personnes ont trouvé la mort dans une tuerie de masse le 3 août à El Paso (Texas). Les démocrates dénoncent la rhétorique anti-migrants de Donald Trump.
L’arrestation d’une cellule néonazie italienne armée, détentrice d’un missile qatari, fait suite à une série d’événements en Europe qui mettent en lumière la radicalisation de certains extrémistes de droite. Si les groupuscules les plus radicaux apparaissent en déclin, le risque d’attaque violente reste élevé sur le continent.
Deux personnes ont été blessées jeudi dans l’attaque d’une mosquée à Brest, dont l’imam Rachid Abou Houdeyfa. Celui-ci était à la fois vivement critiqué en France à cause de ses positions réactionnaires passées et visé par l’État islamique. Le suspect se serait suicidé. Le parquet antiterroriste ne s’est pour l’instant pas saisi de l’affaire.
Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’ultra-droite précise bien qu’il ne s’agit pas de réprimer l’extrême droite s’exprimant dans le cadre légal, mais « l’ultra-droite », c’est-à-dire celle utilisant les moyens de la violence. Les trente-deux préconisations dessinent ce qui pourrait être une doctrine de l’État face à cette mouvance.
350 militants de l’ultradroite en France possèdent légalement, comme le terroriste de Christchurch, des armes à feu. Tenant des propos similaires à ceux de Brenton Tarrant, certains membres du site Réseau libre ont cherché à perpétrer des attentats visant la communauté musulmane. Emportés par leur haine, ces nostalgiques de l’OAS exprimaient aussi leur mépris à l’encontre… des victimes du 13-Novembre ou du colonel Beltrame.
Un texte attribué aux terroristes de Christchurch a été publié vendredi. Intitulé « Le grand remplacement », en référence à la thèse d’extrême droite du même nom, ce document de 74 pages explique qu’il s’agissait de s’en prendre à des musulmans.
Au moins 49 personnes ont été tuées vendredi, lors d’une attaque terroriste contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch. Quatre suspects ont été arrêtés. La première ministre Jacinda Ardern parle d’un « attentat terroriste ».
Le suspect des attentats de Christchurch affirme avoir voulu venger la France, victime d’une « invasion par les non-Blancs ». Depuis trois ans, les services de renseignement français surveillent des groupuscules islamophobes.
L’enquête porte sur les chefs d’« association de malfaiteurs criminelle terroriste et détention non autorisée d’armes de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste », après l’arrestation de plusieurs personnes soupçonnées de préparer une action violente contre le président de la République.
Cinq hommes et une femme soupçonnés de préparer une action violente contre le président de la République ont été interpellés mardi. Un projet d’action violente « imprécis et mal défini », selon une source proche de l’enquête.
Un rapport officiel américain de 2017 relevait que, depuis le 12 septembre 2001, 73 % des violences homicides extrémistes sur le sol américain étaient le fait d’extrémistes de droite. L’attentat antisémite de Pittsburgh s’inscrit dans une dynamique qui entre en résonance avec les tentations terroristes également présentes dans les extrêmes droites radicales européennes.
Une tuerie antisémite a fait onze morts, samedi, dans une synagogue à Pittsburgh, en Pennsylvanie. Pourtant, le président américain a tardé à dénoncer le caractère antisémite de cet attentat, en écho à d’autres silences similaires et dans la droite ligne de son refus de condamner les violences racistes des suprémacistes blancs à Charlottesville, en août 2017.
Le 18 septembre 2013, le jeune rappeur antifasciste Pavlos Fyssas a été assassiné à Athènes. Le meurtrier et ses complices étaient tous membres de l’organisation néonazie Aube dorée. À l’aide d’outils d’investigation inédits, le collectif Forensic Architecture révèle que la police grecque était présente sur les lieux au moment du drame et n’est pas intervenue.
Dix hommes, dont un ancien gendarme, ont été arrêtés dimanche 24 juin, dans la matinée, pour un projet d’attentat contre des musulmans. L’un des suspects s’était constitué dans son domicile un laboratoire de fabrication d’explosifs.
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