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Cela fait longtemps que je m’interroge sur le rôle du Père Noël. Je ne parle pas des cadeaux apportés, soi-disant, par le barbu aux bottes fourrées et au manteau rouge, mais de l’utilité-même de ce mythe, transmis de générations en générations, et conduisant tous les parents à mentir de concert à leur progéniture.
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Roman Polanski a violé une enfant de 13 ans, pourtant son film vient de faire le troisième meilleur démarrage français de l'année. Dans une société qui prétend que la pédocriminalité est la pire des horreurs, nous ne pouvons plus continuer à protéger, défendre et encenser cet homme. Ce paradoxe est devenu trop insupportable.
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La question que pose la dénonciation de Polanski est celle de la complaisance de ceux qui savaient et ont laissé faire ou durer cette situation. C'est la même question à propos de toutes les affaires similaires quelque soit le milieu, politique, économique, social, artistique, ... C'est aussi la même question en matière de violence domestique, au travail, de répression, de discrimination, ...
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Mais qu'est-ce qu'elles ont, ces actrices, à raconter publiquement leurs histoires privées? Ne devraient-elles pas se taire et, si l'envie de parler des violences sexuelles qu'elles ont subies les taraudent, le parcours judiciaire n'est-il pas le seul convenant à ce type d'affaire? C'est ce que l'on entend, c'est ce que l'on lit. Le plus souvent de la part d'hommes, bien sûr. Mais pas toujours.
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Mercredi 13 novembre sortira le nouveau film de Roman Polanski. J’ACCUSE. Le titre en grosses lettres barrant l’affiche, souligné du nom de son réalisateur, nous foudroie à chaque fois que nous passons devant. Dans la rue, dans le métro, en ouvrant nos journaux. J’ACCUSE.
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Deux jours avant notre Live de mercredi, nous vous proposons une émission exceptionnelle à partir de 19 heures, en clair et en direct de la rédaction. L’actrice Adèle Haenel et l’universitaire Iris Brey seront nos invitées, en plateau avec notre journaliste Marine Turchi, et interrogées par Edwy Plenel.
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Alors que le viol impose l'ouverture d'une instruction, Rémy Heitz n'a ouvert qu'une enquête préliminaire. Ce cadre d'enquête sert aujourd'hui de prétexte pour expliquer que la police ne peut pas perquisitionner l'appartement parisien de Jeffrey Epstein, parce qu'il serait états-uniens - pendant que- comme dans l'affaire Benalla - l'appartement est nettoyé à la demande du propriétaire.
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Édition Ecrire pour exister
Depuis 15 ans, je me bats au quotidien contre l'injustice que procure parfois l'existence, contre l'insensibilité des uns, l'indifférence des autres. Mais je suis entourée et je lutterai toujours contre mes bourreaux. Contre ceux qui ont détourné ma vie de tout ce qui m'étais promis. Il y a 15 ans, j'ai été violée en réunion et aujourd'hui, je suis toujours là !
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Nathalie Loiseau s'oppose à la ratification du Protocole no 12 à la Convention européenne des droits de l'Homme qui prohibe la discrimination. C'est se moquer des femmes sous payées et victimes de harcèlement. Notamment. Ce refus couvre et favorise pareillement toutes les autres formes de discrimination et les violences qui les accompagnent.
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À 18 h mercredi, retrouvez notre émission en clair et en direct sur notre site. Nos journalistes répondront à vos questions sur le dossier Benalla ; deux chercheurs discuteront du scandale du chlordécone aux Antilles ; et plusieurs invités débattront de l’onde de choc suscitée par les révélations de harcèlement dans les médias, ainsi que par le procès de l’affaire Baupin.
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Au menu, trois expertises en reconnaissance faciale, une décision partiellement favorable à Tariq Ramadan suite à une plainte au conseil de déontologie journalistique, visant la RTBF, et enfin censure de la propagande "innocentant" Tariq Ramadan (x2) sur Mediapart.
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A Genève, un rapport officiel confirme sa conduite inappropriée avec d'anciennes élèves, dont des mineures, tandis que, à Doha, un ancien proche demande aux musulmans de ne plus le soutenir à cause de son mode de vie.
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Édition Les invités de Mediapart
Elles appellent à manifester samedi à Paris et partout en France, pour dire haut et fort ne plus vouloir des violences sexistes et sexuelles, et pour que chacun et chacune devienne «un maillon de la chaîne pour lutter contre ces violences».