A Tunis, Macron critique l’intervention de l’OTAN en Libye en 2011
Le président français a achevé jeudi sa visite d’État en Tunisie en mettant en cause la « responsabilité » des Occidentaux dans la crise libyenne, relate Le Monde.
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Au deuxième jour de sa visite d’État à Tunis, Emmanuel Macron s’est livré, jeudi 1er février, à une critique sans détour –la plus vive qu’il ait jusqu’alors prononcée – de l’intervention de l’OTAN en 2011 en Libye, intervention à laquelle la France avait participé aux avant-postes à l’initiative de Nicolas Sarkozy. S’exprimant devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), le président de la République français a déclaré que « l’Europe, les États-Unis et quelques autres [avaient] une responsabilité dans la situation actuelle en Libye », déclenchant les applaudissements des députés tunisiens. « Je n’oublie pas que plusieurs ont décidé qu’il fallait en finir avec le dirigeant libyen sans qu’il y ait pour autant de projet pour la suite », a dit M. Macron, qui passait en revue les dangers sécuritaires qui pèsent sur la Tunisie. « Quoi qu’on pense d’un dirigeant », a-t-il poursuivi, cette responsabilité a consisté à « imaginer qu’on pouvait se substituer à la souveraineté d’un peuple pour décider de son futur ».« Nous avons collectivement plongé la Libye depuis ces années dans l’anomie sans pouvoir régler la situation », a-t-il ajouté. Lire la suite sur le site du Monde
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Human Rights Watch a analysé durant deux ans 164 outils numériques destinés aux élèves de 49 pays durant la pandémie afin qu’ils puissent continuer à suivre leurs cours. 89 % « surveillaient les enfants, secrètement et sans le consentement de leurs parents ».
L’écrivain péruvien de 86 ans, entré à l’Académie française en fin d’année dernière, vient de déclarer sa préférence pour Bolsonaro face à Lula. Cette nouvelle prise de position politique reflète un parcours intellectuel de plus en plus contesté, marqué par des soutiens à des figures d’extrême droite en Amérique mais aussi de la droite dure en Espagne. Une enquête du n° 20 de la « Revue du Crieur », disponible en librairie.
Les élections législatives fourmillent de cas de « parachutages ». Volontiers dénoncés, sont-ils si choquants ? La pratique, parfois assumée, n’a pas toujours été mal vue par le passé. Si elle reste sulfureuse, c’est à cause des failles de la représentation dont elle est le symptôme.
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