Depuis une dizaine d’années, le richissime émirat gazier, à la recherche de reconnaissance et de légitimité internationales, est devenu l’intermédiaire incontournable des talibans dans leurs négociations diplomatiques. Avec l’entrée des rebelles à Kaboul et l’instauration de leur régime à l’ensemble de l’Afghanistan, les Qataris ont-ils gagné ou perdu leur pari ?
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
CommeComme on pouvait le prévoir, la proposition française d’instaurer autour de l’aéroport de Kaboul une « zone sécurisée » ne figure pas dans le texte de la résolution adoptée lundi par le Conseil de sécurité de l’ONU. Très « léger », selon un diplomate qui a assisté au vote, le document se contente de rappeler les « engagements » des talibans en faveur d’un départ « sûr et ordonné » des Afghans qui souhaiteraient quitter leur pays. Il réaffirme « l’importance du respect des droits humains, y compris ceux des femmes, des enfants et des minorités » et demande que le territoire afghan ne soit pas utilisé pour « menacer ou attaquer » d’autres pays ni pour abriter des « terroristes ».