Ce jour-là, la MUD (Table de l'Unité démocratique), la coalition antichaviste, a de quoi se réjouir. Le 24 juin 2016, elle déclarait que plus de 400 000 Vénézuéliens avaient apposé leurs empreintes digitales pour confirmer leurs signatures afin de solliciter un référendum révocatoire contre Nicolás Maduro. Le double de ce qui est légalement requis. La veille, à un millier de kilomètres de là, en République dominicaine, 20 pays sur les 32 États que compte l'Organisation des États américains (OEA) autorisaient son secrétaire général, l'Uruguayen Luis Almagro, à présenter en session extraordinaire son rapport de 132 pages, qui sonne comme un réquisitoire contre ladite révolution bolivarienne. Ses requêtes sont celles de la MUD : libération des prisonniers politiques, envoi d'une aide humanitaire pour faire face aux pénuries et surtout la tenue du référendum révocatoire cette année. Les dominos tombent les uns après les autres.
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