Il faut accepter de se perdre sur les routes des Balkans, pour trouver, sur un pic montagneux ou au creux d’une colline, les ruines de turbe, les tombeaux de saints derviches, considérés comme de précieux intercesseurs. Certaines sont toujours l’objet de pèlerinages réguliers, d’autres ont été oubliées, mais partout, en Albanie, en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, en Macédoine, dans le Sandjak de Novi Pazar au sud de la Serbie, ces traces de l’islam mystique et populaire des derviches, souvent teinté de syncrétisme, marqué par les traces des croyances et des superstitions locales, continuent de marquer le paysage. Certains tarikat demeurent fort actifs ; les tarikat, ce sont les diverses « voies » de cet islam, qui définissent autant de confréries différentes.
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