Paradis des skieurs, le Tyrol est devenu un foyer de propagation
Les autorités de cette région de l’ouest de l’Autriche sont sous le feu des critiques pour leur gestion de la crise du coronavirus et la fermeture tardive des stations de ski.
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Vienne (Autriche), de notre correspondant.– 239 kilomètres de pistes, d’innombrables bars, restaurants et boîtes de nuit : la station de ski d’Ischgl compte à coup sûr parmi les plus prisées d’Autriche. « L’Ibiza des Alpes » attire chaque année des milliers de touristes mais aussi des personnalités de la jet-set internationale : Paris Hilton, Elton John ou encore Mariah Carey sont déjà venus profiter des charmes de la station du Tyrol, région de l’ouest de l’Autriche, et surtout de ses soirées animées. Dans les chalets où l’alcool coule à flots, on joue au « bière-pong » en lançant, avec la bouche, une balle en plastique de verre en verre et pour se frayer un chemin à travers la foule, les serveurs utilisent parfois des sifflets, dans lesquels les fêtards soufflent volontiers à l’occasion : anodin en temps normal, désastreux en période de pandémie. Ischgl est ainsi devenu l’un des foyers majeurs de contamination au coronavirus en Autriche et a contribué à la propagation du virus dans plusieurs pays scandinaves ainsi qu’en Allemagne.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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