A Londres, la victoire de Boris Johnson laisse KO les travaillistes
Même la presse conservatrice est surprise. A Londres, la large victoire (140.000 voix d'avance) du conservateur Boris Johnson sur le maire sortant travailliste Ken Livingstone signe le désastre du Labour dans les élections locales du 1er mai. Décrit au mieux comme un huluberlu, au pire comme un populiste dangereux, le nouveau maire a profité de l'usure de l'équipe sortante et de la sanction d'un camp travailliste qui n'en finit plus de tourner la page Blair-Brown.
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Le désastre a été complet. « Vendredi sanglant », « le massacre du jour du travail », « la pire des humiliations ». La presse britannique rivalise de superlatifs et de formules chocs pour décrire le séisme politique qui s'est produit à l'occasion des élections locales du 1er mai. Preuve ultime pour ceux qui douteraient de l'ampleur de la défaite du camp travailliste, la plus grave depuis quarante ans : la perte de Londres avec la victoire nette du conservateur Boris Johnson.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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