Un pavillon pour l’«Aquarius»: l’épreuve de vérité pour Macron

Le 3 octobre 2013, le naufrage de Lampedusa horrifiait l’Europe. Cinq ans plus tard, les seuls navires voués au sauvetage en Méditerranée sont pourtant ceux des ONG. Pour que l’Aquarius puisse reprendre la mer, Emmanuel Macron doit l’aider à récupérer un pavillon.

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Il y a 5 ans, jour pour jour, un chalutier « poubelle » parti de Libye chavirait à proximité de Lampedusa, en Italie. Au fil des repêchages, le nombre de cercueils entassés dans un hangar dépassait la barre des 50, 100, 200, 300, pour s’arrêter à 366. Ce 3 octobre 2013, horrifiée, l’Europe se promettait à elle-même : « Plus jamais. » Dans cet élan de compassion générale, la commissaire aux affaires intérieures de l’UE, Cecilia Malmström, s’engageait à « proposer aux États membres d’organiser une grande opération de sécurité et de sauvetage en Méditerranée ». Elle n’a jamais eu lieu.

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