Rabat (Maroc), de notre correspondante.- Tahakoum : la domination de l’État profond ou l’autoritarisme – il n'en existe pas de traduction parfaite. Ce mot, remis au centre du débat politique par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, a dominé l’actualité à l’approche des élections législatives prévues le 7 octobre. Depuis quelques semaines, le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD, islamiste), à la tête du gouvernement pendant cinq ans, qui tente de se présenter comme un parti anti-système, en use et abuse. Quelques jours avant le début de la campagne, lors du grand oral de Sciences-Po, il assurait qu’il n’arrêterait de parler du tahakoum que lorsque celui-ci n’existerait plus (lire sur Tel quel ou le Desk).
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