Des murs contre les réfugiés: le tragique exemple grec

Plus de quatre-vingts personnes sont mortes noyées ces dix derniers jours au large des îles grecques. De nombreuses voix à Athènes en appellent à ouvrir le mur de l'Evros, érigé fin 2013 par le gouvernement de droite de Samaras sur les 12 km de frontière terrestre qui séparent la Grèce de la Turquie.

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Le décompte est macabre. Quatre morts le 2 novembre, au large de l'îlot de Farmakonissi. Onze morts, dont six enfants, la veille, au large de l'île de Samos. Vingt-deux corps repêchés au large de Kalymnos et de Rhodes le 30 octobre. Quarante-deux décès dans le naufrage d'une embarcation transportant plus de 300 personnes au large de Lesbos le 28 octobre. Trois corps retrouvés, dont deux enfants, mais aussi sept disparus, le 25 octobre, au large de Lesbos… Ces dix derniers jours, les naufrages des embarcations précaires de migrants qui s'engagent dans la traversée des côtes turques vers les terres grecques sont devenus pratiquement quotidiens, venant alourdir un nombre de morts en Méditerranée qui a déjà battu un triste record : près de 3 000 personnes ont perdu la vie en tentant une traversée vers le continent européen depuis début 2015.

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