En Egypte, une nouvelle révolution s'installe aux portes du palais
Les Égyptiens font face aux tentatives des Frères musulmans de verrouiller l’espace politique à travers un projet de constitution décrié. Des dizaines de milliers de personnes ont envahi la place Tahrir mardi soir alors que Mohamed Morsi a quitté le palais présidentiel.
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Des dizaines de milliers d'Égyptiens ont comme repris le chemin de la révolution, mardi soir. Dénonçant ce qu'ils considèrent comme un coup de force du président Mohamed Morsi, ils ont à nouveau occupé la place Tahrir et fait le siège du palais présidentiel. Le bâtiment avait été transformé en fortin par les forces de l'ordre qui avaient entouré le périmètre de barbelés. Dans la soirée, le président égyptien a quitté le palais. Les affrontements se sont poursuivis une partie de la nuit. « Le peuple veut la chute du régime, Dégage, dégage ! » ont scandé les manifestants. Un premier bilan du ministère de la santé fait état de dix-huit blessés.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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