En Turquie, le BTP sans frein fait les affaires de l'AKP
Au pouvoir depuis près de 12 ans, le parti musulman conservateur AKP a bâti ses succès sur le développement tous azimuts des grandes villes turques. Le scandale de corruption qui l’éclabousse aujourd’hui, et qui vise des proches du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, trouve notamment son origine dans la structure publique baptisée Toki, devenue le symbole de ce développement opaque et anarchique. Reportage dans le Grand Istanbul, de notre envoyé spécial.
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L’affaireL’affaire pourrait mettre fin à l’hégémonie qu’exerce le parti musulman conservateur AKP depuis près de 12 ans sur la vie politique turque. Fin décembre, plus de cinquante personnalités politiques et du monde des affaires proches du premier ministre Erdogan ont été mises en examen, dans l’un des scandales de corruption majeurs de l’histoire de la Turquie. Mercredi, Recep Tayyip Erdogan a finalement cédé et largement remanié son gouvernement. Mais dès jeudi, c'est le fils même du premier ministre qui se trouvait au cœur du scandale (lire les détails sous l’onglet Prolonger de l’article).