A Angres, des migrants vietnamiens en partance vers les fermes de cannabis anglaises
Avant de gagner l’Angleterre, des centaines de ressortissants vietnamiens transitent chaque année par la commune d’Angres, dans le Pas-de-Calais, où se situe le camp de migrants baptisé « Vietnam City ». Outre-Manche, une grande partie d’entre eux deviennent esclaves des fermes de cannabis, loin des promesses d’emploi de leurs passeurs.
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Angres (Pas-de-Calais), Londres (Royaume-Uni), envoyée spéciale.– Le crépuscule tombe sur la bâtisse de briques, les lampions asiatiques rouges ondulent dans le froid, un feu éclaire le hangar adjacent. Le silence domine et ils sont pourtant une trentaine à tuer le temps sur ce site, ce 20 février. Des silhouettes à capuche se réchauffent les mains, deux hommes coupent du bois à la hache. D’autres fument autour d’un poêle dans un dortoir aux graffitis colorés où pendent les câbles électriques. Dans quelques heures, lorsque la nuit aura enrobé le bois qui touche le camp, ces hommes franchiront à pied les centaines de mètres qui les séparent de la station-service British Petroleum (BP) en bordure de l’A26, dite « l’autoroute des Anglais ». Ces Vietnamiens tenteront, comme presque chaque nuit, de monter dans les camions garés qui rejoignent ensuite le Royaume-Uni.
Retour sur une étrange soirée en marge du sommet de l’Otan à Madrid, où les dirigeants, après avoir annoncé des milliards de dollars pour renforcer leur présence militaire sur le continent, se sont mis à contempler les « Ménines » de Velázquez au musée du Prado.
Un accord a été conclu jeudi entre le gouvernement et les responsables autochtones, à l’issue d’une longue grève générale, pour réclamer de meilleures conditions de vie. Dans la capitale Quito, la « Casa de la Cultura » (Maison de la culture) a été un endroit clef du mouvement.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d'anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.
La mort d’un bébé survenue la semaine dernière à Lyon a provoqué la stupéfaction. Mais depuis de longs mois, les conditions d’accueil en crèche se dégradent. Et des professionnels, des experts ou représentants du secteur tirent la sonnette d’alarme. Témoignages.
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