Premier volet de notre série sur le trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin. L’unification de l’Allemagne s’est soldée par le triomphe du modèle de l’Ouest, sans égard pour les partisans d’une « troisième voie ». Au-delà du régime communiste de la RDA, c’est la culture d’un pays entier qui fut reniée en bloc. Analyse, et entretien vidéo avec Nicolas Offenstadt.
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C’est devenu le symbole du changement d’époque. Un peu par accident, le 9 novembre 1989, la frontière entre les deux Allemagnes a été ouverte. Finalement, la chute du mur de Berlin a décidé de l’effondrement du bloc dominé alors par l’Union soviétique. L’événement participa d’une diffusion massive, inédite à l’échelle mondiale, du modèle d’élections pluralistes. De l’Europe postcommuniste à l’Asie du Sud-Est en passant par l’Afrique subsaharienne, la démocratie libérale semblait devenir l’horizon politique indiscuté des sociétés humaines. La répression chinoise du Printemps de Pékin, en juin 1989, n’en apparaissait que plus anachronique.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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