Au Cameroun, Paul Biya fête 30 ans de pouvoir sans partage
Largement soutenu par la France pendant des années, le président camerounais tient tous les rouages du pays. Mais au moment où sa succession commence à être évoquée, les limites de son système inquiètent. Correspondance, Fanny Pigeaud.
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Correspondance.Le photomontage circule depuis plusieurs semaines à travers les réseaux sociaux : on y voit le visage des cinq présidents américains qui ont occupé la Maison Blanche entre 1982 et 2012, ainsi que celui des quatre chefs d’État qui se sont succédé à la même période au Ghana et en France. Au-dessus, deux portraits : l’un de Paul Biya jeune et l’autre de… Paul Biya vieux. Voilà résumée l’histoire récente du Cameroun : ce 6 novembre, Paul Biya, 79 ans, entame sa 31e année au pouvoir. Dans un contexte inquiétant : son long règne a à la fois épuisé le pays et planté les germes d’une crise potentielle grave.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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