«Rafale Papers»: Macron, Hollande et une justice anticorruption aveugle
L’ex-patronne du Parquet national financier, Éliane Houlette, a classé l’affaire de la vente des Rafale à l’Inde contre l’avis d’un de ses adjoints chargé du dossier. Les noms des deux derniers présidents apparaissent dans le dossier. Il fallait « préserver les intérêts de la France », a justifié la magistrate.
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ParisParis, fin octobre 2018. Un dossier brûlant atterrit sur le bureau d’Éliane Houlette. La patronne du Parquet national financier (PNF) reçoit un signalement de l’ONG anticorruption Sherpa. Il dénonce, notamment sur la base de révélations de presse, de possibles faits de corruption et de favoritisme liés à la vente des Rafale par l’État français à l’Inde.