L'union bancaire à l'épreuve de la faillite du Banco Espirito Santo
Le sauvetage de la banque est perçu comme une réussite par la commission européenne : les règles fixées dans le cadre de l’union bancaire ont bien fonctionné. Ce sauvetage illustre cependant toutes les faiblesses auxquelles l’union bancaire était censée apporter remède : le système bancaire est toujours aussi opaque. Et dans l’urgence, il n’y a que l’État pour jouer le rôle de prêteur en dernier ressort.
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Huit mois après son adoption, l’union bancaire européenne a trouvé une première application avec le plan de sauvetage du Banco Espirito Santo. Même si le dispositif n’est pas encore entré véritablement en vigueur, les règles arrêtées ont servi de guide pour organiser le secours de la banque portugaise. À en juger par la réaction de Jean-Claude Juncker, nouveau président de la commission européenne, le test est tout à fait concluant. En visite à Athènes, le 4 août 2014, il s’est félicité de la manière dont les autorités portugaises et européennes avaient pris le problème en main : en un week-end, elles sont parvenues à éviter une panique bancaire, à élaborer un plan de sauvetage, et à endiguer la peur des investisseurs qui redoutaient un retour de la crise dans la zone euro.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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